11 ans que j’attendais ce moment. Depuis ce jour de novembre 1997 ou, pourtant billet en poche, le pire était survenu. Les routiers avaient décidé de faire grève et de bloquer le pays, obligeant Oasis a annuler les concerts de leur tournée (un seul concert avait eu lieu à Lille). Depuis, ils n’étaient jamais repassé par Angers et je ne m’étais jamais déplacé pour les voir ailleurs. Jusqu’à hier.
Oasis à Bercy, ça donne envie forcément. Mon billet était réservé depuis quelques mois déjà. Et enfin, le jour tant attendu arrive. Et là c’est le drame, ou presque car Liam a une réputation qu’il sait tenir à merveille. Liam est un beau branleur. Arrivé avec nonchalance sur scène, ne quittant jamais sa parka kaki de tout le concert, il n’hésite pas à massacrer et à faire tomber son micro à grands coups de tambourin. Erreur. Gros problème de son. Le groupe quitte la scène sous les huées. Quelques minutes plus tard, deuxième problème, le micro de Liam ne semble plus fonctionner, on ne l’entend plus chanter. Bouuuuuuhhh. Il nous prévient avec des “fuckin'” tous les trois mots que si ça se reproduit il se tire. Heureusement pour nous, aucun incident ne se reproduira même quand Liam s’acharne sur son micro.
Un peu déçu par la prestation, je m’attendais à mieux venant d’un groupe comme Oasis. Heureusement, des morceaux mythiques comme wonderwall ou une version acoustique de don’t look back in anger par Noël Gallagher ont relevé le niveau.
Because maybe
You’re gonna be the one that saves me ?
And after all
You’re my wonderwall