Marty McFly : Doc, we better back up. We don’t have enough road to get up to 88.
Dr. Emmett Brown : Roads ? Where we’re going, we don’t need … roads.
Month: mars 2011
Les femmes du 6ème étage et Le discours d’un roi
Les femmes du 6ème étage ou l’histoire d’un couple de bourgeois dans le Paris des années 60. Jean-Louis Joubert vit dans un immeuble avec sa femme et ses deux fils (enfin quand ils ne sont pas en pension). A la recherche d’une nouvelle bonne, il fait la connaissance d’un groupe de femmes espagnoles qui vivent dans le même immeuble que lui, au 6ème étage. Il rencontre Maria, qui devient la bonne du couple. Très vite, il se pose des questions sur sa situation. Et si sa petite vie bien rangée, coincée et austère ne lui correspondait plus ?
J’ai aimé :
– Fabrice Lucchini toujours aussi bon et Sandrine Kiberlain, parfaite en épouse coincée
– La joie qui se dégage du 6ème étage
– Les enfants du couple, énervant à souhait
– Les 10 secondes de bonheur avec Natalia Verbeke dans la salle de bain
– Les paysages d’Espagne
– Lola Duenas pour son caractère et ses avis bien tranchés sur Franco
Le discours d’un roi ou l’histoire vraie de Bertie qui, suite à l’abdication de son frère Edouard VIII, est contraint de devenir le Roi George VI. Oui mais voilà il y a un hic. Bertie est incapable de s’exprimer en public et est atteint de bégaiement. Grâce à sa femme, il fait la connaissance de Lionel Logue qui, grâce à des méthodes pas très conventionnelles, va lui permettre de vaincre ses peurs et son handicap.
J’ai aimé :
– La prestation de Colin Firth (Oscar largement mérité)
– Les f**k, sh*t et compagnie durant les séances
– La bonne tête de Churchill
– Helena Bonham Carter en épouse soutenant son mari jusqu’au bout
– La symphonie No 7 – 2ème mouvement de Beethoven durant le discours final (entendue aussi dans Irréversible de Gaspard Noé)
True Grit et 127 heures
True Grit de Joel et Ethan Coen ou l’histoire de Mattie Ross, une gamine de 14 ans qui pour venger la mort de son père et retrouver son assassin va s’offrir les services de Rooster Cogburn, un marshall alcoolique. Mattie et Rooster vont chevaucher à travers les territoires indiens pour retrouver la trace de Tom Chaney. LaBoeuf, un Texas Ranger qui le recherche aussi pour le meurtre d’un sénateur fera plus ou moins équipe avec eux.
J’ai aimé :
– L’excellentissime Jeff Bridges en alcoolique ronchon et à la voix super grave
– La prestation d’Hailee Steinfeld
– Les second rôles, Josh Brolin en tête
– Les grands espaces
– Le genre western parce que ça faisait longtemps que j’en avais pas vu un de bien
127 heures de Danny Boyle ou l’histoire vraie d’Aron Ralston, un jeune homme de 27 ans parti en randonnée dans les gorges de l’Utah et qui se retrouve dans une crevasse, le bras coincé entre un rocher et la paroi. Après 5 jours au fond, n’ayant plus rien à boire et à manger, il va prendre la décision qui va lui sauver la vie.
J’ai aimé :
– James Franco, bien loin de son costume serré des Oscars
– Les paysages à couper le souffle de l’Utah
– Les souvenirs des parcs nationaux d’Utah et d’Arizona que ce film a fait remonter chez moi et cette envie de repartir
– La manière avec laquelle Danny Boyle a réussi à me faire complètement rentrer dans la peau du personnage et à souffrir avec lui (sérieux je me suis senti hyper mal quand il … brrrr)
Un brunch au Café Hugo
Bruncher au cœur du Marais, sur l’une des plus belles places de Paris : inabordable ? Et bien non.
Un samedi après midi, après une visite d’appart, nous nous sommes retrouvés Place des Vosges. N’ayant ni l’un ni l’autre déjeuner et après avoir fait le tour des cafés alentours, nous nous sommes arrêtés sur la carte du Café Hugo qui proposait un brunch à 16,20€. Oui oui 16,20€ pour un brunch sur la Place des Vosges. Autant dire très bon marché quand vous savez que la plupart des brunchs parisiens tourne autour de 20 euros.
Le quartier est évidemment sympa, la vue que nous avions un peu moins car séparée de la place par un mur. La table d’à côté aurait été préférable. Mais passons. Il y avait beaucoup de monde ce samedi donc beaucoup de bruit. A éviter si vous voulez vous retrouver en tête à tête et pouvoir vous entendre parler.
Au menu de ce brunch :
– Café ou chocolat pour commencer
– Une viennoiserie : à l’heure où nous sommes arrivés il n’y avait plus que des croissants.
– Une assiette de saumon / œufs brouillés correcte
– Un énorme (et je pèse mes mots) crumble aux pommes chaud (très très bon)
– Un café pour terminer.
Le service était correct dans l’ensemble mais très lent sur la fin.
Une adresse à noter et à conserver pour un brunch qualité/prix/lieu intéressant.
Café Hugo 22, place des Vosges 75004 Paris