Il y a à peu près un mois, j’ai découvert sur Deezer un groupe que je ne connaissais pas : La Caravane Passe. Et leur album “Ahora in da futur“. Un mélange détonant de musiques venues des balkans. Première joie. Quelques jours plus tard, je vois qu’ils sont en concert à l’Alhambra en Mai. Deux minutes plus tard, j’ai ma place. Deuxième joie.
Voici donc deux semaines, j’ai assisté au concert de La Caravane Passe à l’Alhambra. La Caravane Passe, c’est 5 énergumènes, vivant entre hier, aujourd’hui et demain, tous élevés au bon son de la fanfare municipale de leur petite ville de Plèchti, perdue au fin fond des Balkans, mélangeant styles musicaux (tsigane, ska, rock, électro, rap) et langues (français, anglais, espagnol, romani) avec un réel talent. La Caravane Passe, c’est aussi 3 fois plus de gens qui s’activent derrière pour faire tourner toute la machinerie. La Caravane Passe, c’est de suite de la joie, de la bonne humeur, une ambiance festive, une envie de chanter et de danser avec eux.
L’Alhambra étant une toute petite salle (200 personnes à tout casser ce soir là), convivialité et intimité ont régné toute la soirée.
Cela a commencé avec la première partie, un groupe de musiques africaines, qui, aux sons de leurs tambours, m’ont presque rendu sourd !!! Mais déjà l’envie de bouger se fait sentir. 30 minutes plus tard, La Caravane arrive. L’ambiance est électrique, le public sous le charme. Cybermarkovic, les très bons Moustache On The Stage et Miriano’s Market. Tout le monde danse, chante et reprend en coeur les refrains.
Puis vient ZinZin Moreto (la seule qui passe à la radio), l’histoire d’un cow-boy dans un eastern (un western des pays de l’est) et perdu ta langue, en duo avec Rachid Taha qui avait ce soir là l’air très très fatigué dirons nous. En tout cas moi je l’aurais pas reconnu. Like a sex toy, Cybercriminal …
Plusieurs musiciens arrivent sur scène pour la dernière chanson. Dans une ambiance festive, tout le public forme une grande ronde et tourne, danse dans un joyeux bordel.
La Caravane Passe nous offre enfin un rappel de folie. Sans électricité, comme au bon vieux temps, dans leur petit village de Plèchti. Ils descendent tous de scène, uniquement avec des cuivres. Au milieu du public. Pour une session de 15 minutes. Magnifique. Grandiose. Les uns derrière les autres, tout en continuant à jouer, ils quittent la salle. Classe.
Encore et toujours, les chiens aboient et la caravane passe …
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