Du soleil. Un hôtel dans un immeuble d’habitation. Une population agréable. Des italiennes plus que charmantes. Un orgasme culinaire à chaque glace. Des jardins où il fait bon flâner. Un peu de culture mais pas trop. Des points de vues surprenants. Un opéra merveilleux à la Scala. Quelques rencontres félines. Des balades nocturnes. Ne pas comprendre grand chose à la langue mais réussir à échanger. La Galleria Vittorio Emanuele II. Plein de souvenirs au retour. Et de jolies photos. Et toujours la même envie.
Cette chanson résonne encore dans ma tête depuis ce mercredi soir au Madison Square Garden.
Juste après le match de basket, je me suis rendu au pied de ce mastodonte de verre et d’acier.
Il régnait ce soir là une atmosphère particulière. Il faisait froid, comme tous les soirs. Une légère brume embaumait l’Empire State Building.
Yep. I’m back from …
New York, concrete jungle where dreams are made of
There’s nothin’ you can’t do
Now you’re in New York
These streets will make you feel brand new
Big lights will inspire you
Let’s hear it for New York, New York,
New York
Novembre 2009. Connecté à Seetickets et rafraîchissant la page toutes les 5 secondes, j’attends impatiemment 9h et l’ouverture de la billetterie. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Obtenir deux tickets pour le concert de Muse à Wembley.
11 Septembre 2010. Nous décollons de l’aéroport Charles de Gaulle de bon matin, direction Londres. Après plus d’une heure et demie de trajet depuis l’aéroport de Luton, le bus nous dépose devant Victoria Station. Next step : l’auberge de jeunesse située près de Earl’s Court. Mais avant un double whopper chez BK pour nous remettre du décalage. Puis une petite sieste obligée à l’auberge avant de partir 🙂
15h30. Nous voici dans le métro. Deux changements plus tard, nous arrivons à la station Wembley Park. A quelques centaines de mètres devant nous, il se dresse fièrement, coiffé de son arche de 133 mètres de haut, le Wembley Stadium. Waoohh.
Je récupère les places achetées sur Internet presque un an plus tôt, puis nous nous dirigeons vers la porte C. Entrée. Fouille. Grosse claque en pénétrant dans le stade. Waoohh Bis. Nous rejoignons le milieu du stade. Comme deux gosses, nous observons chaque détail. Il commence à faire soif. Les anglais ont tout prévu en installant un bar au cœur du stade. J’aime. Une pinte. Puis une autre. Le premier groupe entre en scène. Oui oui le premier parce qu’ici ce n’est pas une première partie, ce sont trois premières parties. I Am Arrows, White Lies et enfin Biffy Clyro.
Et puis vers 21h, les lumières s’éteignent. Muse entre en scène. Comme les vidéos parlent mieux que les mots, je vous laisse en regarder quelques unes sur YouTube. En voici deux qui résument assez bien le concert (et oui oui j’étais au milieu de ces gens) :
23h30. Le temps pour mon frère d’acheter un tshirt souvenir, nous nous éloignons lentement de Wembley, non sans avoir retourné la tête un certain nombre de fois en se disant : Putain on y était. Une bonne demie heure plus tard, après avoir fait la queue dans l’ordre et le calme (j’aime ce côté là chez les anglais, chose que malheureusement on ne retrouve pas à Paris), nous montons dans le métro qui doit nous ramener. Je dis bien qui doit. Une erreur d’inattention (ou de direction c’est comme on veut) et nous voici à prendre le dernier métro qui nous arrête à Hammersmith, à 3 stations de l’auberge. Levés depuis 5h du mat’, nous n’avons pas le courage de marcher. Après le kébab d’1h du mat’, seul dîner du soir, nous chopons un taxi qui nous dépose juste devant notre auberge.
Lendemain matin. Grand soleil. Petit déj au café du coin. Journée touriste. Big Ben, Westminster, marche le long de la Tamise pour rejoindre la Tour de Londres et le Tower Bridge. Fish&Chips. Picadilly Circus. Goûter chez Häagen Dazs. Un arrêt shopping puis il est l’heure de retourner à Victoria Station où nous attend notre bus. Alors que celui ci file sur la M1, nous apercevons au loin Wembley qui se dégage à l’horizon. Ce 11 septembre 2010, nous y étions.
Dimanche après midi, alors que l’Equipe de France de Football devenait de plus en plus pitoyable et indigne de représenter son pays (ce sera le seul commentaire que je ferais sur ce blog, cette équipe ne méritant à mes yeux ni le temps de réflexion, ni le temps d’écriture d’un article, ni même un article tout court), j’ai décidé de sortir et de prendre l’air dans un de mes coins préférés d’Angers.
C’est un petit coin de verdure à 15 minutes du centre de la ville, une île (oui oui vous avez bien lu une île) cernée par trois fleuves (la Mayenne, la Sarthe et la Maine), un petit coin de paradis accessible uniquement pas un bac actionné manuellement. Les véhicules à moteur sont interdits (mis à part voitures et tracteurs des agriculteurs de temps en temps). Piétons et vélos sont donc libres de vadrouiller où bon leur semble sur ces quelques hectares de champs et de sentiers de cette terre qu’on appelle l’île Saint Aubin.
Un bac fait la liaison entre la terre ferme et l’île. Un passeur tire un câble tendu entre les deux rives pour faire bouger le bac. C’est toujours sympa de l’aider dans cette tâche. Arrivé de l’autre côté, un bar ou plutôt une guinguette est installée. Au port de l’île c’est son nom. Assis en terrasse, c’est un réel bonheur de contempler le fleuve s’écouler lentement pendant que vous dégustez de bonnes tartines de rillettes et buvez un petit ballon de blanc ou de rosé. Difficile après de se lever pour découvrir l’île. Je vous conseille donc de garder cette étape pour la fin.
En arrivant sur l’île vous faites face à un plan qui se trouve lui même sous un arbre énorme. Un des buts est d’arriver à la ferme de l’île, seul endroit qui n’est pas submersible lorsqu’en hiver les fleuves recouvrent les champs. Prenez à droite pour un parcours de 2,8km. Au milieu des champs, vous passerez entre des vaches qui paissent tranquillement en liberté. Evitez les gestes brusques avec ces bêtes là. Ce côté Est de l’île est beaucoup plus venteux que le côté Ouest, l’absence d’arbres y étant pour beaucoup.
Prenez à gauche pour un parcours d’1,6km jusqu’à la ferme. Des champs, des vaches en enclos. Seul le piaillement des oiseaux et le meuglement des vaches viennent perturber votre silence.
Sur la seule colline de l’île se trouve la ferme. Reconstruite et réaménagée, elle sert de lieu d’exposition pour des photographies (en ce moment des macro d’insectes et des fleurs) et permet de comprendre l’histoire et la nature de cette île grâce à des panneaux d’informations, des vidéos et des jeux éducatifs. Vous pouvez même venir y pique niquer sur un coin d’herbe.
Mais ne vous attardez pas trop si vous ne voulez pas être obligé de nager pour rejoindre la terre ferme.