Lense Print Party 2 with Epson

Ce samedi 19 septembre avait lieu la Lense Print Party with Epson, deuxième du nom mais première pour moi. Avec un thème précis : le portrait urbain. Je commence à avoir l’habitude des Lense et c’est donc avec un grand sourire que je me suis réveillé ce matin là. Pourtant ce n’était pas gagné. Malade depuis le début de la semaine, j’étais encore incertain le vendredi soir.

Delphine a fini de me convaincre avec un resto. Ouais je suis un être faible et dès qu’on parle de bouffe c’est mort.

Me voilà donc parti direction Châtelet pour la retrouver au drôle d’endroit pour une rencontre, un resto situé rue Montorgueuil. Je passerais le fait qu’on est parti dans la mauvaise direction (Note pour moi même : en matière d’itinéraire, ne jamais faire confiance à une blonde). Au menu, Bacon Cheese Burger et racontage des vacances d’été aux States (elle à l’est, moi à l’ouest).

On ne s’attarde pas, il est déjà l’heure d’aller retrouver les quelques 230 photographes devant Saint Eustache. Il fait chaud. On est bien au soleil. Nous retrouvons Jean et Sandrine, David et Céline et puis tout plein de têtes connues et inconnues. C’est ça qui est bien dans ce genre d’événement.

Comme à Lyon, Lâm s’occupe de constituer les équipes, mélange de novices et d’experts, le tout avec un coach pour superviser tout ça. Comme à Lyon, je me retrouve avec D@dou comme coach (le meilleur mais ne lui dites pas sinon il va prendre la grosse tête)

Notre équipe est fin prête : Lise, Anne Sophie, Sonia, Anne Laure et Benjamin, Gabriel, Rémy, David et moi même.

Anne Sophie

Lise

Direction le parc de la villette. Le soleil est là, il devrait y avoir pas mal de gens à photographier. Dernières recommandations du coach et on s’éparpille pour ne pas faire peur aux gens.

Le portrait, quand il n’est pas volé bien sûr, est un art difficile. D’abord discussion avec la personne, présentation et si elle accepte on sort l’appareil et on fait vite fait sa photo, de peur de prendre trop de son temps. Je tourne quelques instants puis  me décide sur un trio de jeunes filles. Accueil sympathique, ça fait plaisir. Je prends mes trois photos et continue sur ma lancée. Je traverse le canal de l’ourcq, tombe sur trois jeunes filles. Clic clac. Un autre groupe voyant cela me demande de les prendre en photo. Trop cool avec plaisir. On dépasse le cadre du portrait mais on s’amuse bien. Un dernier portrait et c’est l’heure de retourner au point de ralliement de notre team. Debriefing. On avance vers la grande halle de la Villette et nous posons autour d’une bière bien méritée.

C'est dur la vie de coach

La magie Espon

Nous reprenons le métro et rejoignons la cité de la roquette où a lieu la soirée organisée par Lense et Epson. Le cadre : un loft magnifique dans une petite rue tranquille. Open Bar. Le bonheur. Et des imprimantes de partout pour tirer nos portraits. A2, A3, qualité impeccable. Sur l’un des murs est projeté tous les portraits que l’on a fait durant l’après midi, un véritable melting pot d’un après midi à Paris.

Quelques verres plus tard, je teste l’impression Epson. Sur une A3. Le résultat est nickel (même si je ne l’accrocherais pas au dessus de mes toilettes :p). Et pour seulement 349 euros l’imprimante je me tâte vraiment à en acheter une. Dites vous faites pas des prix juste pour ce soir ? Nan dommage.

D.I.S.C.O

La fatigue commence à se faire sentir et même si les microbes ont tous été décimé par l’alcool il est grand temps de rentrer.

Bilan : une excellente Lense encore une fois, tout plein de gens super sympa et le bonheur de pouvoir imprimer directement mes photos grâce à Epson.
On remet ça bientôt ?

Mon set sur flickr

Liste pour mon anniv

Bon le 17 octobre c’est mon anniversaire et comme je vois déjà que vous ne savez pas quoi m’offrir, j’ai décidé avec la grande bonté d’âme qui me caractérise de vous aider, de vous simplifier la tâche en quelques sortes en vous faisant une liste, non exhaustive bien sûr, de ce qui me ferait plaisir.

Allez hop je commence.

– Un vol aller retour Paris/New York ou Paris/Tokyo ou Paris/Sydney, classe éco, à prendre quand je veux
– Un nouvel appart, idéalement 30 à 40 m2 en plein Paris pour moins de 600 euros/mois mais comme je suis pas difficile j’accepte aussi la proche banlieue
– Un ou deux objectifs photo genre celui ci ou celui là mais celui là peut convenir aussi. Si vous préférez m’offrir un boîtier, je ne suis pas contre. Pensez au 5DMarkII ou au 7D
– Une imprimante A3 de chez Epson comme celle vu samedi soir avec un an de consommables et de papiers photo
– 10 chèques cadeau pour aller manger dans 10 resto parisiens de mon choix
Une barrette de mémoire pour mon iMac (done 21/09)
– Des cours de cuisine avec un grand chef
– Un samedi shopping avec crédit illimité

Accroche Coeurs 2009 : Anges & Démons

Du 11 au 13 septembre dernier avait lieu à Angers le festival “Les Accroche Coeurs” organisé par la Compagnie Jo Bithume. Avec pour thème cette année : Anges et Démons. Pour la compagnie, aux commandes depuis 10 ans, c’était le dernier acte, le dernier coup de manivelle d’un festival qui nous aura emmené à la mer, en voyage imaginaire, nous aura fait voir la vie en rose, aura transformé la ville en jardin géant, aura fait souffler un vent de folie et fait tomber des milliers de choses du ciel, bref nous aura émerveillé et fait rêver pendant ces 10 ans.

Mini Ange

Mini Ange

Je n’ai malheureusement pas pu assister aux deux gros spectacles qui se tenaient le samedi soir mais d’après les échos que j’en ai eu et les dires de mon frère qui travaillait sur l’un deux, cela valait vraiment le coup. Le reste du week-end était aussi parfait.

Samedi, 15h30. Près de la cathédrale d’Angers. Des chevaux, une armée blanche d’anges, un violoniste qui joue dans les airs, monsieur propre qui balance des plumes par milliers. Ordre est donné de suivre la marche blanche pour éradiquer les démons. Toute la population joue le jeu. Déambulations dans les rues d’Angers, dans un joyeux bordel. Cupidon, du haut d’un balcon, se lâche littéralement sur la foule. On continue. On traverse les rues. Stop. Final près des halles. Anniversaire oblige, nous devons partir. F**K !

Monsieur Propre

L'ange et l'enfant

Dimanche, 13h. Avenue Jeanne d’Arc, Sur l’herbe, à l’ombre des arbres. Le grand pique nique dominical bat son plein. Des tables dressées pour l’occasion, des fanfares, des monstres sur des échasses, des démons et des anges en veux tu en voilà. Osadia, duo de coiffeuses espagnoles pour le moins étranges mais dont les créations capillaires sont bluffantes.

Pic Nic

Osadia

Direction ensuite le kiosque du jardin du Mail pour assister au bal de l’après midi, concocté par “Le bal des variétistes“, un orchestre venu de la région nantaise. Et quel orchestre !!! Un truc de malade. Une énergie débordante et communicative. Pas moins d’une dizaine de personnes sur scène. Un leader qui ressemble étrangement à Mick Jagger. Des chansons mémorables, un répertoire aussi varié que “Voyage, voyage”, “99 Luftballoons”, “Killing in the name of”, “Les neiges du Kilimandjaro”, “Highway to hell” … Plus de deux heures de show HA-LLU-CI-NANT !!!!

Le bal des variétistes

Le bal des variétistes

Et déjà il faut se rendre sur la place Leclerc toute proche pour assister au final de ces trois jours de fête. De drôles de bestioles, des démons encore, Gilbert Bodin en personne, une bataille de polochons, on se croirait presque sous la neige. Le feu de la Saint Jean en plein mois de septembre. Une ronde, deux rondes se forment, anges et démons dansent au son d’un groupe breton. Voilà c’est fini …

Darhus

Mi-ange Mi-démon

La page se tourne sur ces 10 ans d’Accroche Coeurs made in La Paperie. Reste de merveilleux souvenirs. Bon courage aux futurs organisateurs, la barre semble tellement haute …

Anges & Démons : Les photos

Conti Safety Days, une journée à 100 à l’heure !!!

Quand Continental veut communiquer auprès du grand public, on peut dire qu’elle ne lésine pas sur les moyens. Pour notre plus grand bonheur.

Dimanche 6 septembre, comme une vingtaine d’autres blogueurs, j’avais rendez-vous sur le circuit d’Abbeville dans la Somme pour les Conti Safety Days. Organisée par TriBeCa et Continental, cette journée pilotage avait pour objectif de nous faire tester la résistance des pneumatiques Continental. Et croyez moi, on s’est tous donné à fond pour essayer d’user la gomme au maximum.

Dimanche matin, 5h. Je me réveille après 2h de sommeil (en voici la cause). Chose bizarre, j’ai la pêche pour un dimanche matin. Ouais en même temps, à quelques heures d’ici, une Porsche m’attend bien sagement. 6h30, j’arrive à Bastille où est fixé le point de rendez vous avec les blogueurs, le car et l’équipe de TriBeCa. Petit déj sympathique avant de prendre la route.

BBB (Belle Brochette de Bolides)

Porsche Cayman S

Deux heures plus tard (enfin je crois because j’ai dormi), le circuit automobile d’Abbeville est en vue. Passé la grande arche Continental, toute l’équipe du manufacturier nous accueille avec un large sourire. Les bolides sont déjà là, les uns à côté des autres. La pluie fine aussi. Pas grave, nous rentrons sous la grande tente pour un second petit déj. Café, croissant, le bonheur. Nous recevons un sac rempli de goodies et une veste super chaude qui n’est pas superflue avec ce temps.

Quelques instants plus tard, nous nous asseyons tous pour la présentation de la journée. Mais avant ça, présentation du groupe. Et bien figurez vous que Continental ne fait pas que du pneu !! Si si c’est vrai. Et qu’ils sont souvent dans les meilleurs de leur catégorie. Si si c’est vrai. Et qu’ils planchent déjà sur le pneu de demain, celui qui alliera en même temps sécurité et économie d’énergie. Puis viennent les choses sérieuses. Le pilotage. Plus particulièrement le freinage. 4 ateliers nous sont proposés. Et chacun conduira toutes les voitures. Youpiiiiii !!!!!!!

Nissan 350Z et Subaru Impreza STI

Subaru Impreza STI

Nous partons vers le circuit à bord des voitures et sommes divisés en deux groupes. Premier atelier : lancé à 130km/h puis freinage à fond sans arrêt. Deuxième atelier : à 110km/h dans une courbe pour tester un peu comment réagi l’esp. Sur sol sec ou sur sol mouillé quand le tracteur passait par là avec sa citerne. Je prends place à bord de la Renault Mégane R26. Elle n’a l’air de rien comme ça mais waoooh c’est un vrai cheval de course cette voiture. Premier tour, je prends mes marques, deuxième tour un peu plus cool, troisième on se lâche un peu plus. J’essaie ensuite la Clio RS puis monte comme passager dans la BMW M3. Impressionnant. C’est l’heure de changer d’ateliers. Troisième atelier : virage, freinage et slalom entre les plots. Quatrième atelier : éviter un obstacle puis un autre sans freiner. Là encore les pneus sont mis à rude épreuve et l’esp fait des merveilles sur le dernier atelier. Je prends place cette fois ci à bord de la mythique Subaru Impreza STI.

Vient l’heure du déjeuner au restaurant du circuit. Enooooorrme est le mot. Et vraiment bon. Discussion très agréable et très enrichissante avec un ingénieur de chez Continental. Je suis devenu maintenant incollable sur les pneumatiques.

Retour sur le circuit pour refaire les quatre ateliers. Là encore, nous changeons souvent de voiture et devenons plus à l’aise à mesure que le temps passe et que le nombre de tours de circuit augmente. Je termine la journée avec la Porsche Cayman S et la BMW M3 dans les mains. Mythique. J’en rêve encore.

Porsche Cayman S

BMW M3

Retour au camion pour un goûter et afin de laisser le temps à l’équipe de remettre en état le circuit pour la surprise de cette fin de journée. Puis nous regagnons tous les abords du circuit et quatre par quatre montons dans des voitures pour vivre à fond deux tours de circuits à côté de vrais bons pilotes. Et là les sensations sont décuplées. Rien à voir avec le reste de la journée. Je monte dans une Mégane R26 et fait même la course avec la seconde Mégane. Au coude à coude, c’est impressionnant. C’est le pied !!!!

Nous quittons l’équipe Continental un peu à regret et prenons le chemin du retour en direction Paris. Une très belle journée, des voitures de rêve, des sensations fortes et des pneus Continental qui tiennent la route. What else ?

Mes photos de la journée

Les photos du pool TriBeCa

Il a toujours aimé la nuit. La ville, la nuit. Et en particulier Paris. Pas celle des boîtes de nuit et des bars assourdissants. Non celle des quais de Seine, loin du bruit, loin des décibels, loin des blablas inutiles. Il a toujours aimé la nuit parce qu’elle lui permet de travailler, de réfléchir quand tout est calme.

Et justement ce soir, alors que son train était déjà loin et au lieu de prendre un taxi à la sortie du métro, il a marché. Comme souvent d’ailleurs. Ca faisait longtemps qu’il n’avait pas marché comme ça dans Paris, la nuit, après une soirée alcoolisée. Il aime se retrouver dans cette situation même s’il sait qu’il va devoir raquer pour un taxi. Il a l’impression que Paris est à lui, qu’elle lui appartient. Pas complètement faux vu qu’il y travaille et qu’il la fait vivre en quelques sortes.

Il aime cette situation car à mesure qu’il avance, qu’il marche pour se rapprocher de chez lui, il réfléchit, il se pose des questions et accessoirement il fait descendre son taux d’alcool dans le sang. Et puis il croise cette inscription à la craie sur un des ponts menant à l’île Saint Louis : La vie est belle.

DSC06128

Oui sûrement. Pas complètement en fait. Il manque toujours cette ELLE pour que le tableau soit parfait et qu’il rentre dans la norme. Pourtant il n’aime pas trop être dans la norme. Et ce n’est pas “L’amour dure trois ans” de Beigbeder qu’il vient d’entamer qui le contredira. Alors il se repose tout plein de questions (oui il adore se poser tout plein de questions), se demande ce qui cloche, s’il a fait des trucs ou si au contraire il n’en a pas fait, pourquoi eux et pas lui …

Et puis il regarde la photo qu’il a pris sur son APN : La vie est belle. Oui définitivement.

Il héle un taxi qu’il le ramène chez lui.