Muse @ Wembley Stadium – 11/09/10

Novembre 2009. Connecté à Seetickets et rafraîchissant la page toutes les 5 secondes, j’attends impatiemment 9h et l’ouverture de la billetterie. Il faut dire que l’enjeu est de taille. Obtenir deux tickets pour le concert de Muse à Wembley.

11 Septembre 2010. Nous décollons de l’aéroport Charles de Gaulle de bon matin, direction Londres. Après plus d’une heure et demie de trajet depuis l’aéroport de Luton, le bus nous dépose devant Victoria Station. Next step : l’auberge de jeunesse située près de Earl’s Court. Mais avant un double whopper chez BK pour nous remettre du décalage. Puis une petite sieste obligée à l’auberge avant de partir 🙂

15h30. Nous voici dans le métro. Deux changements plus tard, nous arrivons à la station Wembley Park. A quelques centaines de mètres devant nous, il se dresse fièrement, coiffé de son arche de 133 mètres de haut, le Wembley Stadium. Waoohh.

Wembley Jour

Wembley Nuit

Je récupère les places achetées sur Internet presque un an plus tôt, puis nous nous dirigeons vers la porte C. Entrée. Fouille. Grosse claque en pénétrant dans le stade. Waoohh Bis. Nous rejoignons le milieu du stade. Comme deux gosses, nous observons chaque détail. Il commence à faire soif. Les anglais ont tout prévu en installant un bar au cœur du stade. J’aime. Une pinte. Puis une autre. Le premier groupe entre en scène. Oui oui le premier parce qu’ici ce n’est pas une première partie, ce sont trois premières parties. I Am Arrows, White Lies et enfin Biffy Clyro.

Wembley Intérieur

Wembley Scène

Et puis vers 21h, les lumières s’éteignent. Muse entre en scène. Comme les vidéos parlent mieux que les mots, je vous laisse en regarder quelques unes sur YouTube. En voici deux qui résument assez bien le concert (et oui oui j’étais au milieu de ces gens) :

23h30. Le temps pour mon frère d’acheter un tshirt souvenir, nous nous éloignons lentement de Wembley, non sans avoir retourné la tête un certain nombre de fois en se disant : Putain on y était. Une bonne demie heure plus tard, après avoir fait la queue dans l’ordre et le calme (j’aime ce côté là chez les anglais, chose que malheureusement on ne retrouve pas à Paris), nous montons dans le métro qui doit nous ramener. Je dis bien qui doit. Une erreur d’inattention (ou de direction c’est comme on veut) et nous voici à prendre le dernier métro qui nous arrête à Hammersmith, à 3 stations de l’auberge. Levés depuis 5h du mat’, nous n’avons pas le courage de marcher. Après le kébab d’1h du mat’, seul dîner du soir, nous chopons un taxi qui nous dépose juste devant notre auberge.

Big Ben

Lifebuoy

Lendemain matin. Grand soleil. Petit déj au café du coin. Journée touriste. Big Ben, Westminster, marche le long de la Tamise pour rejoindre la Tour de Londres et le Tower Bridge. Fish&Chips. Picadilly Circus. Goûter chez Häagen Dazs. Un arrêt shopping puis il est l’heure de retourner à Victoria Station où nous attend notre bus. Alors que celui ci file sur la M1, nous apercevons au loin Wembley qui se dégage à l’horizon. Ce 11 septembre 2010, nous y étions.

Quelques photos de Londres

Journées du patrimoine 2010 : Palais de l’Elysée et Notre Dame

Un dimanche de septembre. Il est aux environs de 7h30. Nous faisons déjà la queue. Devant nous, des centaines de personnes. Derrière nous, des centaines de personnes. Et pourtant, les portes n’ouvrent qu’à 8h30. Tous ici pour visiter le même endroit : le palais de l’Elysée. L’attente est longue. Mais il fait beau en ce dimanche matin parisien. Nous patientons.

3h plus tard, c’est à nous. Les portes de l’Elysée s’ouvrent enfin. Nous entrons côté jardin, celui là même qui sert (enfin qui servait) à la garden party du 14 juillet. Nous pénétrons enfin dans la demeure. Un salon, style années 70. Le plafond est très joli. La pièce en elle même est magnifique. Mais pourquoi avoir mis cette horrible table dont les pieds sont deux énormes volatiles d’espèce indéterminée ? Beuurrk.

Palais de l'Elysée

Pieuvre

Nous passons dans la bibliothèque, celle qui a servit de décor à la photo présidentielle. Puis le bureau de Carlita. Nous sortons sur la terrasse pour rejoindre l’autre aile du palais. Sur les murs des agrandissements photo des membres du personnel qui font vivre chaque jour l’Elysée. Nous entrons dans la salle de réception. Immense. Rouge et Or. Des lustres magnifiques. La table est dressée. Un déjeuner (presque) parfait.

Behind the red curtain

Jouons au président

Puis vient le premier étage. Nous gravissons l’escalier et nous retrouvons dans le hall, entourés de tableaux des derniers présidents de la République. Quelques mètres plus loin, nous voici dans le bureau de monsieur le président. Puis sur le perron de l’Elysée où le temps de quelques photos, nous avons pris le pouvoir.

Après un méga burger dans un restaurant américain et une sieste à l’ombre des arbres du jardin des Tuileries, nous faisons la queue pour la seconde fois de la journée. Cette fois ci pour monter sur le toit de Notre Dame. Les premières marches jusqu’à la boutique sont faciles. Ils sont pas fous hein. Après ça se complique. Non je plaisante, c’est trop facile de gravir les marches de Notre Dame.

Eternité

Ennui

Arrivés à mi chemin. Nous dominons la place devant la cathédrale et les alentours. Les gargouilles posent gentiment pour les photos souvenir. Arrivés en haut. Le spectacle est époustouflant. La vue est encore plus belle que depuis la Tour Eiffel ou la Tour Montparnasse. On domine vraiment tout Paris. Au nord, le Sacré Coeur, au sud le Panthéon, à l’ouest La Défense, à l’est l’Institut du Monde Arabe. Malheureusement, il faut déjà redescendre car les portes vont bientôt fermées. Un dernier regard vers Paris au soleil couchant.

Journées du Patrimoine 2010

I’m back (ou pas)

3 août. Ouuuh ça date dis donc. Mais en fait ça va, ça ne m’a pas manqué finalement. C’était un réel besoin.

Besoin de mettre tout ça de côté, de vivre en dehors du web, de déconnecter. Un ras le bol général de Paris et de ses parisiens, de certaines personnes aussi. Des gens qui ne comprennent pas qu’avant de monter dans le métro, tu laisses descendre les passagers pour avoir de la place, des gens qui crachent ou jettent des papiers par terre et qui font de plus en plus ressembler les couloirs du métro et les rues à un dépotoir (sérieux on vous a jamais appris la propreté à l’école), des gens qui font profiter à toute la rame de leur musique ou de leur conversation téléphonique, bref des gens qui n’ont absolument aucun respect. Un ras le bol général de ce pays, de ce système franco français, de ce gouvernement “fais ce que je dis pas ce que je fais” qui va de plus en plus loin dans la connerie, le racisme, la piraterie. Tellement raciste que le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale de l’ONU (CERD) a dénoncé une « recrudescence notable du racisme et de la xénophobie » en France. Ah mais je comprends maintenant d’où vient le manque de respect des gens. Bref.

Après une courte semaine de vacances, trop courte pour déconnecter réellement, j’étais revenu à la vie parisienne. Plutôt ensoleillée en ce mois de septembre. Et puis aujourd’hui la grève illimitée (oui c’est comme les forfaits téléphoniques) a fait son grand retour. Alors ok c’est bien de défendre votre retraite les gars. Mais d’une, quoique vous fassiez, ce gouvernement n’en a absolument rien à faire de vous et les 67 ans, vous allez y passer quoiqu’il arrive. Et de deux, messieurs dames de la SNCF, pourquoi vous faîtes grève au juste vous ? Vous allez l’avoir votre retraite à 60 ans non ? Alors pourquoi emmerder ceux qui vont bosser pour essayer de se payer la leur ? Grévistes, syndicalistes, PS et tout le toutim, au lieu de défiler dans la rue avec vos pancartes et vos slogans à 2€, vous feriez mieux de bosser pour que l’empereur ne soit pas réélu dans 1 an et demi. Commencez donc maintenant parce que vous avez du boulot. Et lui il a déjà pris une longueur d’avance. A bon entendeur.

Et sinon http://www.deezer.com/listen-6541747 OU http://www.deezer.com/listen-4634279. Si si c’est vrai 🙂

Un samedi soir au 7ème ciel avec Josh T. Pearson

Samedi dernier, je me suis envolé pour le 7ème ciel. Et je n’étais pas seul. Nous étions environ une trentaine à faire le voyage.

Les concerts du 7ème ciel, puisque c’est de cela qu’il s’agit, ce sont des concerts privés intimistes et acoustiques qui se déroulent sur la terrasse d’un appartement du 18ème arrondissement avec une vue imprenable sur la basilique du Sacré Cœur. Samedi, j’ai donc eu la chance de faire partie des invités.

Rendez vous était donné à 21h devant un bar parisien. J’aime bien cette ambiance secrète et mystérieuse, quand tu ne sais pas ni à quoi tu t’attends ni où tu vas. Arrivé devant le bar, je tombe sur Yasmina et Jérémy, un couple originaire de Suisse mais bossant à Paris et Lyon. Tu viens pour le concert ? Oui, ouf sauvé, je ne suis pas seul 🙂 Nous retrouvons Guillaume de Popnews, chargé de tous nous réunir avant de partir vers le lieu mystérieux. Un peu genre colonie de vacances quand nous partons tous à la queue leu leu.

Sacré Coeur depuis le 7ème ciel

Sacré Coeur at night

Nous arrivons à destination, montons par petits groupes dans l’ascenseur puis sommes accueillis par nos hôtes pour la soirée. Un appartement très joli dont je ne dirais rien (mystère quand tu nous tiens) si ce n’est qu’à la vue de la collection incroyable de vinyles et de cds, ces gens-là aiment la musique et c’est tant mieux. Atout ultime, deux terrasses qui surplombent Paris.

Quelques verres et discussions plus tard, Josh arrive sur la terrasse. Classe avec sa veste. Barbu aussi. Et Texan.

Après quelques instants à accorder sa guitare folk et discuter, il commence à jouer. Le public, américain et français ce soir, l’écoute en silence, assis sur des tapis, un verre à la main, éclairé par des guirlandes lumineuses, le Sacré Cœur en toile de fond. Le 7ème ciel assurément. Je ne sais pas si c’est le lieu ou le fait que le concert ne soit pas amplifié mais j’ai trouvé le set très mélancolique voir triste. Et très beau.

Josh T. Pearson

Josh T. Pearson

Des gens s’en vont. Il reste une dizaine de personnes. Et du vin, des petits gâteaux. Et Josh qui continue de gratter pour nous. Le Sacré Cœur illuminé domine toujours Montmartre. Mais la fraîcheur s’est installée sur la terrasse. Direction le salon où nous discutons musique avec Sophie. Putain je connais pas la moitié des groupes qu’elle me cite. Je note tout ça sur mon iPhone. Dès demain je me refait une nouvelle culture musicale.

La soirée se termine tranquillement sur la seconde terrasse. Il est 5h, il serait peut être temps de dire au revoir à nos hôtes. Je parcours un bout de chemin avec Yasmina et Jérémy et reprend le métro qui me ramène chez moi. Il est 7h du mat’ et je viens de passer la nuit au 7ème ciel. Sans aucun doute.

Mon set

Les concerts du 7ème ciel

Josh T. Pearson

Popnews

Vampire Weekend, Lyon et moi

Je les avais loupé à l’Olympia en février dernier. Autant dire que quand j’ai appris qu’ils donnaient un concert dans le cadre des Nuits de Fourvière à Lyon, je ne me suis pas posé beaucoup de questions. Place achetée, billet de train et chambre d’hôtel réservés. J’étais fin prêt pour aller écouter Vampire Weekend dans les meilleures conditions. Et je n’ai pas été déçu.

16h. Je quitte Paris. 2h plus tard, la Part Dieu est en vue. L’hôtel est juste à côté de la gare. La chambre est climatisée. Que demander de plus ? Une douche plus tard, me voici prêt à rejoindre le théâtre gallo-romain de Fourvière où a lieu le concert. Métro. Funiculaire. Sandwich. Bière. Fosse. A 2 mètres de la scène. Bonheur. L’endroit est magnifique, le temps superbe.

21h. The National, groupe que je ne connais que de nom, entre sur scène. Ils resteront une heure et demie. Même si leur musique est sympa, c’est long une heure et demie quand tu attends quelqu’un. Entracte, le temps d’installer et de régler les instruments des new-yorkais.

Vampire Weekend @ Les Nuits de Fourvière

23h. Le rideau du fond tombe. Le poster géant de la pochette de l’album Contra apparaît. Ils sont lààààà. Pendant une heure, Ezra et ses compères vont enchaîner leurs tubes, du mythique A-Punk au sublime Horchata, du doux I Think Ur A Contra à Walcott, le dernier titre qu’ils joueront, provoquant hystérie collective des jeunes filles et pogo à gogo. Je suis aux anges. Par contre, il y a un truc que je n’ai pas pigé. Je ne sais pas si c’est une tradition aux Nuits de Fourvière mais à la fin les gens dans les gradins balançaient sur scène les petits coussins qui leur avait été fourni, heurtant les instruments, les membres du groupe devant tout faire pour les éviter. Euhhh y’a pas un peu de manque de respect envers l’artiste là ? Sérieux ? Je quitte le théâtre puis rejoins le bus qui me ramène directement à la gare où m’attend mon merveilleux lit.

Only Lyon

Déjeuner sur l'herbe

Grand soleil pour mon réveil pendant que d’autres défilent sous la pluie. Je quitte l’hôtel et rejoins la place Bellecour en métro. Je décide de marcher vu le temps. Cordeliers, Hôtel de ville, Opéra, Fontaine Bartholdi, la presqu’île de Lyon est aisément faisable à pieds en fait. Je me pose quelques instants près de l’amphithéâtre des trois gaules puis marche en direction du vieux Lyon. Je passe devant le musée Gadagne et m’arrête déjeuner dans un bouchon Lyonnais.

Le Passage

Come on

Je reprends le funiculaire direction la basilique Notre Dame de Fourvière. Visite insolite pour 5 euros c’est marqué. Let’s go. Nous sommes deux à la faire, John, un texan et moi. La guide est super sympa mais ne parle pas un mot d’anglais. Vous pouvez lui faire la traduction ? Qui moi ? Euuuuhh ? Oui enfin on va essayer !!! Et c’est comme ça que je me suis retrouvé à faire la traduction en anglais à un américain de l’histoire de la basilique de Fourvière. Enfin bon j’ai sauté plein de passages hein 🙂 Nous gravissons une première tour pour admirer la basilique de l’intérieur puis une seconde qui nous emmène directement sur les toits où le vent souffle fort mais où nous dominons tout Lyon. Un spectacle magique.

Tournez Manège

Basilique de Fourvière

La chaleur est étouffante. J’ai bien envie de faire une sieste là. L’endroit idéal : le parc de la Tête d’Or. Mauvaise idée. Le vent souffle trop fort, le parc est fermé pour des raisons de sécurité. Grrrrr. Bon bah direction les quais alors où je me fais une petite sieste à l’ombre d’un pont. Je m’arrête ensuite sur les marches de la guillotière, là où nous nous étions retrouvés l’an passé à la fin du safari Lense. Les heures défilent. Je rejoins finalement la Part Dieu toujours à pieds et prends le TGV. Prochain arrêt : Paris.

Lyon Jul. 2010