Mes découvertes musicales au 7ème Ciel

Lors de ma nuit au 7ème ciel en juillet dernier, j’ai rencontré Sophie avec qui j’ai discuté musique. En rentrant chez moi au petit matin, j’avais sur mon iPhone 8 noms de groupe que je ne connaissais pas (ou dont je ne connaissais pas la musique). J’ai pris le temps mais j’ai écouté tous ces artistes. J’aime/J’aime pas ?

Je n’ai pas du tout accroché à :

– The Smiths

– Pulp

J’ai un avis mitigé sur :

– Cocteau Twins : J’adore Heaven Or Las Vegas mais je n’aime pas du tout Blue Bell Knoll

J’aime :

– Dead Can Dance

– The Flaming Lips notamment Yoshimi Battles The Pink Robots

– The Divine Comedy pour Regeneration mais surtout Victory For The Comic Muse

– Jay Jay Johanson pour les trois albums Rush, Tattoo et Whiskey

Mais mon coup de coeur va à :

– Sufjan Stevens pour les deux sublimes perles musicales que sont Greetings from Michigan, The Great Lake State et Illinois

Comme je suis super sympa, je vous ai mis les liens directs vers les albums. Vous n’avez plus qu’à cliquer pour les écouter et vous faire votre propre avis. En tout cas une chose est sûre, c’est terriblement génial de rencontrer des gens qui n’ont pas la même culture musicale que vous. Alors Merci Sophie !

Au cinéma en juillet

Le mois dernier aura été très prolifique question heures passées dans les salles obscures. Petite revue sur ce qu’il faut aller voir. Ou pas.

Yo, también. Pour un cinéma différent, plus intelligent, moins commercial, pour cette belle histoire d’amour/amitié, pour l’Espagne, pour ses deux protagonistes, pour un sujet jamais traité.

Inception. Pour Leonardo DiCaprio et Ellen Page, pour les scènes démentes dans Paris, pour la beauté visuelle avant tout, pour se triturer les méninges pendant 2h30.

Le premier qui l’a dit. Pour l’Italie, pour la bonne bouffe, pour rigoler un bon coup à cette comédie très gay, pour se poser des questions en tant que parent, pour la jolie Nicole Grimaudo.

L’italien. Pour Kad, pour le fait que ce ne soit pas simplement une comédie à une période où le débat sur l’identité nationale est au cœur de l’actualité.

Toy Story 3. Pour les génies que sont les gens de chez Pixar, pour Woody et Buzz l’éclair, pour retourner (enfin dans mon cas je ne l’ai jamais quitté) en enfance, pour le show Ken et Barbie, pour la beauté de l’animation.

Tamara Drewe. Pour la campagne anglaise, pour l’humour anglais, pour la belle Gemma Arterton, pour donner envie de lire la B.D du même nom.

Splice. Pour une histoire sympa au début (mais qui malheureusement ne tient pas toutes ses promesses sur la longueur), pour cette scène entre Adrian Brody et Delphine Chanéac qui a fait rire toute la salle.

Shrek 4. Pour le génie de Dreamworks, pour avoir envie de se repasser les trois premiers en rentrant, pour Shrek, l’âne et le chat potté, pour l’animation et l’humour.

Et vous, qu’avez vous vu le mois dernier au cinéma et qu’est ce qui vous a plu ?

Mogwai + Burning Live in Brooklyn

mogwaiAvant pour moi, Mogwai désignait cette petite bête poilue au doux chant qu’il ne fallait surtout pas nourrir après minuit et ne pas mettre en contact avec de l’eau au risque de faire se reproduire des Gremlins dans le film du même nom réalisé par Joe Dante en 1984. Avant.

Depuis mardi soir, Mogwai a pris une autre signification.

Je suis tombé dans la journée sur un tweet de la blogothèque annonçant un concert pour le soir même de ce groupe baptisé Mogwai, un concert filmé par Vincent Moon et Nat Le Scouarnec sur trois nuits à Brooklyn et mixé par le groupe lui même. Je me suis donc connecté sur le site à l’heure dite.

Et là j’ai pris la plus grosse claque musicale de ma vie. Vraiment.

Mogwai, groupe écossais formé en 1995  à Glasgow, fait du post-rock me dit Wikipédia. Ouais j’ai jamais aimé les étiquettes sur les groupes de toute façon. Et puis je ne sais même pas ce que ça veut dire post-rock. Par contre j’aime bien la troisième phrase de Wikipédia : “Toujours sur le fil, ces compositions oscillent entre ambiances atmosphériques et violence sonique”. Ouais ces musiques te font planer c’est clair. Enfin moi elles me procurent cette effet là.

De la musique donc, des mélodies, des bons sons de guitare, presque pas de paroles, voilà un peu ce que donne un titre de Mogwai. Du bon son brut de Like Herod au planant R U Still In 2 It, du mélodique With Portfolio au magnifique Mogwai Fear Satan, l’album Young Team est un classique du groupe que vous devez absolument découvrir. Un second album à écouter est Mr Beast. Auto-Rock, Glasgow Mega Snack, Emergency Trap, We’re no here sont autant de titres qui valent le détour et dont vous ne pourrez pas ressortir indemne. Bonne écoute.

Mogwai

Un samedi soir au 7ème ciel avec Josh T. Pearson

Samedi dernier, je me suis envolé pour le 7ème ciel. Et je n’étais pas seul. Nous étions environ une trentaine à faire le voyage.

Les concerts du 7ème ciel, puisque c’est de cela qu’il s’agit, ce sont des concerts privés intimistes et acoustiques qui se déroulent sur la terrasse d’un appartement du 18ème arrondissement avec une vue imprenable sur la basilique du Sacré Cœur. Samedi, j’ai donc eu la chance de faire partie des invités.

Rendez vous était donné à 21h devant un bar parisien. J’aime bien cette ambiance secrète et mystérieuse, quand tu ne sais pas ni à quoi tu t’attends ni où tu vas. Arrivé devant le bar, je tombe sur Yasmina et Jérémy, un couple originaire de Suisse mais bossant à Paris et Lyon. Tu viens pour le concert ? Oui, ouf sauvé, je ne suis pas seul 🙂 Nous retrouvons Guillaume de Popnews, chargé de tous nous réunir avant de partir vers le lieu mystérieux. Un peu genre colonie de vacances quand nous partons tous à la queue leu leu.

Sacré Coeur depuis le 7ème ciel

Sacré Coeur at night

Nous arrivons à destination, montons par petits groupes dans l’ascenseur puis sommes accueillis par nos hôtes pour la soirée. Un appartement très joli dont je ne dirais rien (mystère quand tu nous tiens) si ce n’est qu’à la vue de la collection incroyable de vinyles et de cds, ces gens-là aiment la musique et c’est tant mieux. Atout ultime, deux terrasses qui surplombent Paris.

Quelques verres et discussions plus tard, Josh arrive sur la terrasse. Classe avec sa veste. Barbu aussi. Et Texan.

Après quelques instants à accorder sa guitare folk et discuter, il commence à jouer. Le public, américain et français ce soir, l’écoute en silence, assis sur des tapis, un verre à la main, éclairé par des guirlandes lumineuses, le Sacré Cœur en toile de fond. Le 7ème ciel assurément. Je ne sais pas si c’est le lieu ou le fait que le concert ne soit pas amplifié mais j’ai trouvé le set très mélancolique voir triste. Et très beau.

Josh T. Pearson

Josh T. Pearson

Des gens s’en vont. Il reste une dizaine de personnes. Et du vin, des petits gâteaux. Et Josh qui continue de gratter pour nous. Le Sacré Cœur illuminé domine toujours Montmartre. Mais la fraîcheur s’est installée sur la terrasse. Direction le salon où nous discutons musique avec Sophie. Putain je connais pas la moitié des groupes qu’elle me cite. Je note tout ça sur mon iPhone. Dès demain je me refait une nouvelle culture musicale.

La soirée se termine tranquillement sur la seconde terrasse. Il est 5h, il serait peut être temps de dire au revoir à nos hôtes. Je parcours un bout de chemin avec Yasmina et Jérémy et reprend le métro qui me ramène chez moi. Il est 7h du mat’ et je viens de passer la nuit au 7ème ciel. Sans aucun doute.

Mon set

Les concerts du 7ème ciel

Josh T. Pearson

Popnews

Don’t call her GaGa

Lady GaGaIl y a un an, sur les routes américaines, je me tapais quotidiennement deux à trois fois LoveGame et Poker Face sur les différentes ondes radio. Autant dire que Lady GaGa me sortait un peu par les yeux quand je suis rentré en France. Et je n’ai franchement pas essayé d’aller plus loin avec elle et sa musique. Jusqu’à il y a un mois.

Le 30 mai dernier, le site Showstudio.com, dans sa série In Camera, retransmettait en live l’interview de Lady GaGa (l’interview est d’ailleurs toujours disponible ici : http://live.showstudio.com/). Pendant 2h, elle a répondu aux questions de ses ami(e)s, fans à travers le monde, très classe, la voix posée, à l’opposé de ce que je pensais d’elle. Je l’ai écouté parler pendant une heure et j’ai changé d’opinion (comme quoi, avant de critiquer un truc, il est préférable d’en connaître un minimum sur le sujet).

Bien sûr, je ne me suis pas arrêté là. J’ai écouté The Fame Monster. Et j’ai trouvé l’album très bon. Bien évidemment je passerais sur LoveGame et Poker Face hein, mes oreilles en saignent encore 🙂

Sur les gros tubes dirons-nous, mes préférences vont à Bad Romance et Paparazzi. Alejandro, dernier single en date, hispanisant à souhait, me donne envie de repartir boire des Margaritas à Barcelone. Dance In The Dark commence comme un bon vieux tube des années 80 et se poursuit d’ailleurs de la même façon.

Tandis que Boys, Boys, Boys est le son idéal pour bouger son corps sur les plages cet été, Disco Heaven comme son nom l’indique lorgne du côté du disco et Starstruck du côté du R&B. Bref, vous l’aurez compris, The Fame Monster ne se cantonne pas au Boom Boom des clubs mais explore tous les genres musicaux avec plus ou moins de réussite.

Lady GaGa prend même parfois un ton et une voix à la Gwen Stefani qui n’est pas pour me déplaire (Money Honey, Summerboy). J’aime beaucoup également Brown Eyes et So Happy I Could Die.

Enfin, s’il ne devait en rester qu’une ce serait sans hésiter Speechless. Arf et voilà que maintenant je regretterais presque de l’avoir loupé à Bercy le mois dernier.

Un sujet qui n’a rien à voir avec Lady GaGa :

Emilie qui travaille chez Samsung (division photo) a besoin d’un coup de main pour son mémoire de fin d’études. Pourriez vous répondre à son questionnaire qui porte sur l’expérience des Internautes sur les blogs ? Cela ne vous prendra que 2 minutes. Merci pour elle 🙂