Les femmes du 6ème étage et Le discours d’un roi

Les femmes du 6ème étageLes femmes du 6ème étage ou l’histoire d’un couple de bourgeois dans le Paris des années 60. Jean-Louis Joubert vit dans un immeuble avec sa femme et ses deux fils (enfin quand ils ne sont pas en pension). A la recherche d’une nouvelle bonne, il fait la connaissance d’un groupe de femmes espagnoles qui vivent dans le même immeuble que lui, au 6ème étage. Il rencontre Maria, qui devient la bonne du couple. Très vite, il se pose des questions sur sa situation. Et si sa petite vie bien rangée, coincée et austère ne lui correspondait plus ?

J’ai aimé :

– Fabrice Lucchini toujours aussi bon et Sandrine Kiberlain, parfaite en épouse coincée

– La joie qui se dégage du 6ème étage

– Les enfants du couple, énervant à souhait

– Les 10 secondes de bonheur avec Natalia Verbeke dans la salle de bain

– Les paysages d’Espagne

– Lola Duenas pour son caractère et ses avis bien tranchés sur Franco

Le discours d'un roiLe discours d’un roi ou l’histoire vraie de Bertie qui, suite à l’abdication de son frère Edouard VIII, est contraint de devenir le Roi George VI. Oui mais voilà il y a un hic. Bertie est incapable de s’exprimer en public et est atteint de bégaiement. Grâce à sa femme, il fait la connaissance de Lionel Logue qui, grâce à des méthodes pas très conventionnelles, va lui permettre de vaincre ses peurs et son handicap.

J’ai aimé :

– La prestation de Colin Firth (Oscar largement mérité)

– Les f**k, sh*t et compagnie durant les séances

– La bonne tête de Churchill

– Helena Bonham Carter en épouse soutenant son mari jusqu’au bout

– La symphonie No 7 – 2ème mouvement de Beethoven durant le discours final (entendue aussi dans Irréversible de Gaspard Noé)

True Grit et 127 heures

True GritTrue Grit de Joel et Ethan Coen ou l’histoire de Mattie Ross, une gamine de 14 ans qui pour venger la mort de son père et retrouver son assassin va s’offrir les services de Rooster Cogburn, un marshall alcoolique. Mattie et Rooster vont chevaucher à travers les territoires indiens pour retrouver la trace de Tom Chaney. LaBoeuf, un Texas Ranger qui le recherche aussi pour le meurtre d’un sénateur fera plus ou moins équipe avec eux.

J’ai aimé :

– L’excellentissime Jeff Bridges en alcoolique ronchon et à la voix super grave

– La prestation d’Hailee Steinfeld

– Les second rôles, Josh Brolin en tête

– Les grands espaces

– Le genre western parce que ça faisait longtemps que j’en avais pas vu un de bien

127 heures127 heures de Danny Boyle ou l’histoire vraie d’Aron Ralston, un jeune homme de 27 ans parti en randonnée dans les gorges de l’Utah et qui se retrouve dans une crevasse, le bras coincé entre un rocher et la paroi. Après 5 jours au fond, n’ayant plus rien à boire et à manger, il va prendre la décision qui va lui sauver la vie.

J’ai aimé :

– James Franco, bien loin de son costume serré des Oscars

– Les paysages à couper le souffle de l’Utah

– Les souvenirs des parcs nationaux d’Utah et d’Arizona que ce film a fait remonter chez moi et cette envie de repartir

– La manière avec laquelle Danny Boyle a réussi à me faire complètement rentrer dans la peau du personnage et à souffrir avec lui (sérieux je me suis senti hyper mal quand il … brrrr)

Black Swan de Darren Aronofsky

Parce que

– la grâce des scènes de ballet, de Natalie, de Mila et de toute la troupe

– la beauté esthétique des plans et des prises de vue, la beauté physique de Natalie

– l’étourdissement à chaque pointe, à chaque pas de danse

– Winona Ryder aussi

– Tchaïkovski

– la folie de Nina dans ce qu’elle a de plus jusqu’au boutiste

– l’aller retour permanent entre le bien et le mal, la sagesse et la folie, le cauchemar et la réalité, le blanc et le noir

– cette sublime schizophrénie magistralement interprétée

– la tension et l’oppression ressenties durant tout le film

– la deuxième claque de Darren Aronofsky après Requiem for a dream

En deux mots et en paraphrasant Nina, je dirais juste que “c’était parfait“.

Et toi ? Tu l’as vu ? Tu as aimé ? Un peu ? Beaucoup ? Passionnément ? A la folie ? Pas du tout ?

Black Swan

Rachid Badouri au théâtre Trévise

Rachid BadouriIl y a deux semaines, nous sommes allez voir LA nouvelle star de l’humour au Canada, j’ai nommé Rachid Badouri !

Rien de mieux pour terminer la semaine que d’aller rire un bon coup. C’est un peu ce qu’on s’était dit. Et on n’a pas été déçu du voyage. C’était la première fois que nous allions au théâtre Trévise. J’aime l’ambiance qui se dégage de ces vieux théâtres, qui, tu le vois et le sens, ont un vécu. Assis pas trop loin de la scène, nous attendons impatiemment Rachid Badouri, même si nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre.

Et puis il entre en scène. Pour vous donner un petit aperçu du personnage, il ressemble un peu à Eric mais sans Ramzy. Boule à zéro, un visage super malléable (ses grimaces pour imiter les asiatiques valent vraiment le détour, à chaque fois qu’il les imite tu as envie de te pisser dessus tellement c’est énorme) et un accent québécois/marocain à tomber.

Parlons du spectacle. J’ai envie de vous dire que ça va à 100 à l’heure, que ça bouge dans tous les sens, que c’est hyper rythmé. Rachid nous dresse le portrait de sa famille (enfin surtout son père hein salopard ^^), de sa vie d’ado au Québec avec ses potes, de ses sorties en boîte de nuit. Il entrecoupe ses histoires avec des moments musicaux dont il a le secret. Ses petits pas de danse à la Michael Jackson sont absolument sublimes par exemple.

Puis il nous raconte son premier voyage au Maroc ou comment pour pouvoir rencontrer toute sa famille, il a du se farcir la fin du voyage sur le dos d’un âne. Je vous laisse imaginer la suite de son périple, à mourir de rire. C’est déjà terminé ? Non Rachid Badouri est une véritable bête de scène et il aime le cinéma. Quoi de plus normal donc que de se prendre pour un acteur et de recréer sur scène, avec moults effets spéciaux, une scène de film des plus réalistes. On s’y croirait presque.

Le spectacle touche à sa fin et le public en redemande. Rachid Badouri n’oublie pas de remercier ses parents (enfin surtout son père hein salopard ^^), qui ce soir là, avaient fait le déplacement depuis le Québec pour venir voir jouer leur fils à Paris.

Foncez voir Rachid Badouri, vous ne serez pas déçu !!!

Rachid Badouri sur JustePourRire