Basquiat au Musée d’Art Moderne de Paris

D’origine portoricaine et haïtienne, né en 1960 à Brooklyn dans l’Etat de New York et mort à New York en 1988 à la suite d’une overdose à l’âge de vingt-sept ans, Basquiat appartient à la génération des graffiteurs qui a brusquement émergé à New York à la fin des années 70. En 1977, il commence à signer ses graffitis du nom de SAMO (pour « Same Old Shit ») accompagné d’une couronne et du sigle du copyright. Au cours de sa fulgurante carrière, sa peinture passe de la rue au tableau …

Source : MAM Paris

Basquiat


Et quels tableaux !!! Mêlant à la fois publicité, bande dessinée et héros afro américains tels Cassius Clay, ses œuvres témoignent d’une véritable instantanéité, d’une rapidité dans l’exécution, comme si, à peine une toile commencée, il voulait déjà passer à la suivante. Des rues de New York au Whitney Museum of American Art en passant par les réalisations communes avec Andy Wharol, cette rétrospective se compose d’une centaine d’œuvres majeures (peintures, dessins, objets) provenant de nombreux musées et de collections particulières américains et européens.

Je vous invite à aller voir si vous êtes dans le coin. Mais dépêchez-vous, elle se termine dans une semaine !
L’expo est ouverte du mardi au dimanche jusqu’à 18h (nocturne le jeudi jusqu’à 22h) et c’est 11 euros pour les plus grands. Et le Musée d’Art Moderne de Paris, c’est juste à côté du Palais de Tokyo, 11 avenue du Président Wilson, Métro 9 Alma-Marceau.

Bilan ciné 2010

Après la musique hier, passons au ciné aujourd’hui. Voici 52 films (un par semaine) que j’ai découvert ou redécouvert cette année.

– 1001 Pattes

– (500) Days Of Summer

– A Bord du Darjeeling Limited

– A Bout de Souffle

– A History Of Violence

– Amants du Cercle Polaire (Les)

– Arnacoeur (L’)

– Boulevard de la Mort

– Cellule 211

– Charlie et la Chocolaterie

– Biutiful

– Breakfast At Tiffany’s

– Dans Ses Yeux

– Edward Scissorhands

– Etrange Histoire de Benjamin Button (L’)

– Gainsbourg, Vie Héroïque

– Gone Baby Gone

– Gremlins 1 & 2

– I’m Here

– Inception

– Inglourious Basterds

– Kick Ass

– Le Voyage de Chihiro

– Lost In Translation

– Manolete

– Match Point

– Moi, moche et méchant

– Mon Voisin Totoro

– Mr Nobody

– My Fair Lady

– My Girl

– Ne le Dis à Personne

– Ninja Assassin

– Paris

– Reservoir Dogs

– Sabrina

– Sans Arme, Ni Haine, Ni Violence

– Scott Pilgrim v.s The World

– Shrek 4

– Shutter Island

– Sin City

– Tamara Drewe

– Taxi Driver

– The Killer Inside Me

– The Notebook

– The Town

– Titanic

– Toy Story 3

– Vacances Romaines

– Vicky, Cristina, Barcelona

– Volver

– Yo, También

PS : si l’envie de partager vos découvertes ciné vous prend, les commentaires sont à vous !

A l’année prochaine !

Bilan musical 2010

C’est bientôt la fin de l’année. Qui dit fin d’année, dit bilan et bonnes résolutions. Sauf que des bilans, je n’en fait jamais (à quoi bon se retourner vers le passé, mieux vaut se concentrer sur le présent et surtout l’avenir) et que des résolutions, je n’en fait pas non plus (puisque de toute façon je ne les tiens pas). Par contre j’adore faire des listes. Aujourd’hui, je vous propose donc mon bilan musical 2010. Voici 52 artistes (un par semaine) que j’ai découvert ou redécouvert cette année.

– 30 Seconds To Mars

– Aloe Blacc

– Angus & Julia Stone

– Beirut

– Belle & Sebastian

– Birdpaula

– Bon Iver

– La Caravane Passe

– Chris Garneau

– Cocteau Twins

– CongopunQ

– Les Cowboys Fringants

– Danny Elfman

– Dead Can Dance

– The Divine Comedy

– Eddie Vedder

– Efterklang

– Felipecha

– The Flaming Lips

– God Help The Girl

– The Gossip

– I’m From Barcelona

– Jay-Jay Johanson

– Jonsi

– Lady GaGa

– Lilly Wood And The Prick

– Lykke Li

– The Magic Numbers

– Marie Cherrier

– Mogwai

– Josh T. Pearson

– Peggy Sue

– Pony Pony Run Run

– Puggy

– Pulp

– Sharon Jones & The Dap-Kings

– Sharon Van Etten

– She & Him

– The Smiths

– Soema Montenegro

– The Spanish Harlem Orchestra

– Stromae

– Sufjan Stevens

– System Of A Down

– Tegan & Sara

– The Temper Trap

– Tenniscoats

– Tomi Lebrero

– Vampire Weekend

– VV Brown

– Yodelice

– Zaz

PS : si l’envie de partager vos découvertes musicales vous prend, les commentaires sont à vous !

Cocoon au Casino de Paris

La dernière fois c’était à La Cigale pour “My friends all died in a plane crash”. Cette fois ci, Cocoon avait choisi la jolie salle du Casino de Paris pour nous présenter leur nouvel opus “Where Oceans End”.

Une magnifique salle toute de rouge vêtue, avec balcons comme à La Cigale. Une atmosphère calme et détendue et un public très varié. Voilà pour l’ambiance.

Et puis un garçon arrive sur la scène et s’installe au piano. De sa douce voix, il entame sa première chanson. Pas mal. Et puis il nous dit qui il est : Chris Garneau. Ah ouais. Je ne l’avais même pas reconnu, moi qui l’ai découvert cette année avec El Radio et Music For Tourists. Pendant 20 bonnes minutes, il nous chantera et jouera ses mélodies, douces, mélancoliques, le genre de mélodies que tu ne te passes pas en boucle si tu es dépressif 🙂 Il remercie le public de l’avoir supporté et disparait derrière le grand rideau rouge.

Quelques minutes plus tard, le rideau se lève et dans la pénombre on aperçoit Mark et Morgane. Comme pour me souhaiter la bienvenue, ils commencent avec Sushi ^^

Avec des jeux de lumières super travaillés, dans une ambiance cosy, Cocoon alterne tubes du premier album et chansons du second. De l’entrainant Chupee qui te donne envie de partir en voyage au merveilleux Hummingbirds en passant par Tell Me (And tonight I hate birds), Mark sait manier la guitare folk avec un certain plaisir et ça se voit.

Plaisir qui se fait ressentir ensuite quand Cocoon entame un cover d’Empire State Of Mind de Jay-Z et Alicia Keys et le célèbre Hey Ya de Outkast. Toute la salle se met à bouger et à chanter sur Comet et une impressionnante version de Vultures, bien loin de l’originale.

Morgane, seule à la guitare, poursuit avec In My Boat, bientôt rejoint par Mark.

Cette douce soirée musicale au Casino de Paris se termine sur la magnifique chanson qu’est Cathedral.

There’s a time to let it grow, there’s a time to let it slow and a time to let it go.

Elisabeth Buffet au Temple

elisabethbuffetIl y a une dizaine de jours, je suis allé voir le spectacle d’Elisabeth Buffet au théâtre Le Temple. Moi qui aime les découvertes, j’étais servi ce soir là car je ne connaissais ni Elisabeth ni le Temple.

Situé près de République, le théâtre Le Temple (tout du moins la salle que j’ai vu) n’est pas tout jeune. Le théâtre, fondé en 1792, a été d’abord un cirque. Ce n’est qu’après un incendie en 1922 que le cirque est abandonné pour laisser place à un café concert puis à un lieu consacré en grande partie à l’humour. Voilà pour la petite histoire.

Ce soir là, il y avait la queue sur le trottoir pour venir voir Elisabeth Buffet. Après un bon quart d’heure d’attente, nous entrons dans la salle de spectacle. Des portraits d’artistes aux murs, des fauteuils rouges dans une salle ancienne.

Elisabeth entre direct en scène, nous faisant un remake d’Emmanuelle, assise dans le mythique fauteuil en osier, sur une musique de Sheila. Patrick mon chéri … Mais ta gueule Sheila !!! Oui Elisabeth est très direct. Elle appelle un chat un chat et une bite une bite. Choqué ? Non, c’est plutôt marrant de l’entendre parler de sexe sans complexe, elle qui, à 40 ans passé, aimerait bien se faire “refaire le crépi de la cave” ou “défriser la moquette” c’est au choix.

Oui Elisabeth est quadragénaire et elle aimerait bien se taper Antoine, le petit jeunot de 25 ans. Mais voilà, le temps est passé par là et elle n’est plus aussi fougueuse et fraîche qu’avant. Donc elle doit se contenter de ce qu’il y a. Elle nous parle sans complexe et sans mâcher ses mots de son sex toy (ça sentait le plastique fondu dans toute la chambre) à sa nuit avec un “vieux”, d’Euuuuude son petit neveu (ah on peut les échanger, tant mieux parce qu’il est moche) à son Noël à Versailles (prendre l’accent bien coincé) en passant par son mythique passage dans les toilettes de ce bar miteux où elle a rencontré Patrick. Patrick, mon chéri …

Elisabeth est sur la scène du Temple du mardi au samedi à 20h15 et le dimanche à 17h30 jusqu’au 2 janvier et en tournée dans toute la France à partir du 8 janvier.

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