Black Swan de Darren Aronofsky

Parce que

– la grâce des scènes de ballet, de Natalie, de Mila et de toute la troupe

– la beauté esthétique des plans et des prises de vue, la beauté physique de Natalie

– l’étourdissement à chaque pointe, à chaque pas de danse

– Winona Ryder aussi

– Tchaïkovski

– la folie de Nina dans ce qu’elle a de plus jusqu’au boutiste

– l’aller retour permanent entre le bien et le mal, la sagesse et la folie, le cauchemar et la réalité, le blanc et le noir

– cette sublime schizophrénie magistralement interprétée

– la tension et l’oppression ressenties durant tout le film

– la deuxième claque de Darren Aronofsky après Requiem for a dream

En deux mots et en paraphrasant Nina, je dirais juste que “c’était parfait“.

Et toi ? Tu l’as vu ? Tu as aimé ? Un peu ? Beaucoup ? Passionnément ? A la folie ? Pas du tout ?

Black Swan

Le tour de l’Inde en 280 jours de Laure et Alex

Laure, je ne la connais que par blogs interposés. Orangeblog d’abord puis depuis quelques temps via GodSaveTheTeaTime. Laure, je l’aime bien parce qu’elle est sympa, bien qu’un peu barrée, et puis parce qu’elle vit dans une des plus belles villes de France, Angers (avis très objectif, le fait que j’y sois né n’altère en rien mon jugement :p).

Pourquoi je vous parle de Laure ? Et bien parce que début octobre avec son chéri, elle va s’envoler en Inde pour 9 mois. Un projet mûrement réfléchi, plein de boulots pour économiser l’argent nécessaire au voyage et une envie :

Parcourir l’Inde en long, en large et en travers, aller à la rencontre de la population indienne, vivre des moments extraordinaires et d’autres plus difficiles et tout simplement, partager.

Cependant, ils leur manquent encore un peu d’argent pour boucler leur budget. Et c’est là que vous entrez en scène. Ils ont lancé cette semaine leur projet sur Ulule pour récolter des dons. L’adresse est celle-ci : http://fr.ulule.com/le-tour-de-linde-en-280-jours/. 1, 2, 10, 50 euros ou même plus c’est au choix. En échange de votre don, vous recevez un petit cadeau. C’est pas beau comme idée ?!! Et comme elle le dit, c’est super bon pour votre karma !!! Perso, je sais que je vais recevoir de joulies cartes postales et ça c’est trop bien !!!

Tu n’as pas d’argent mais tu veux quand même aider ? Rien de plus simple, parles-en autour de toi, envoie l’adresse à tes potes, bref fais partager …

Tu es une association, tu partages leurs valeurs, tu trouves leur projet trop cool et aimerais les aider ? N’hésites pas à rentrer en contact avec eux, ils t’accueilleront avec plaisir.

Voilà, je crois que j’ai fais le tour, à vous de jouer maintenant : PARTAGEZ !!!

Rachid Badouri au théâtre Trévise

Rachid BadouriIl y a deux semaines, nous sommes allez voir LA nouvelle star de l’humour au Canada, j’ai nommé Rachid Badouri !

Rien de mieux pour terminer la semaine que d’aller rire un bon coup. C’est un peu ce qu’on s’était dit. Et on n’a pas été déçu du voyage. C’était la première fois que nous allions au théâtre Trévise. J’aime l’ambiance qui se dégage de ces vieux théâtres, qui, tu le vois et le sens, ont un vécu. Assis pas trop loin de la scène, nous attendons impatiemment Rachid Badouri, même si nous ne savons pas du tout à quoi nous attendre.

Et puis il entre en scène. Pour vous donner un petit aperçu du personnage, il ressemble un peu à Eric mais sans Ramzy. Boule à zéro, un visage super malléable (ses grimaces pour imiter les asiatiques valent vraiment le détour, à chaque fois qu’il les imite tu as envie de te pisser dessus tellement c’est énorme) et un accent québécois/marocain à tomber.

Parlons du spectacle. J’ai envie de vous dire que ça va à 100 à l’heure, que ça bouge dans tous les sens, que c’est hyper rythmé. Rachid nous dresse le portrait de sa famille (enfin surtout son père hein salopard ^^), de sa vie d’ado au Québec avec ses potes, de ses sorties en boîte de nuit. Il entrecoupe ses histoires avec des moments musicaux dont il a le secret. Ses petits pas de danse à la Michael Jackson sont absolument sublimes par exemple.

Puis il nous raconte son premier voyage au Maroc ou comment pour pouvoir rencontrer toute sa famille, il a du se farcir la fin du voyage sur le dos d’un âne. Je vous laisse imaginer la suite de son périple, à mourir de rire. C’est déjà terminé ? Non Rachid Badouri est une véritable bête de scène et il aime le cinéma. Quoi de plus normal donc que de se prendre pour un acteur et de recréer sur scène, avec moults effets spéciaux, une scène de film des plus réalistes. On s’y croirait presque.

Le spectacle touche à sa fin et le public en redemande. Rachid Badouri n’oublie pas de remercier ses parents (enfin surtout son père hein salopard ^^), qui ce soir là, avaient fait le déplacement depuis le Québec pour venir voir jouer leur fils à Paris.

Foncez voir Rachid Badouri, vous ne serez pas déçu !!!

Rachid Badouri sur JustePourRire

Vendredi cinéma : Breakfast At Tiffany’s (1961)

Paul Varjak: Holly, I’m in love with you.
Holly Golightly: So what?
Paul Varjak: So what? So plenty! I love you. You belong to me.
Holly Golightly: No. People don’t belong to people.
Paul Varjak: Of course they do.
Holly Golightly: I’m not going to let anyone put me in a cage.
Paul Varjak: I don’t want to put you in a cage. I want to love you.
Holly Golightly: It’s the same thing.
Paul Varjak: No it’s not. Holly…
Holly Golightly: I’m not Holly. I’m not Lula Mae, either. I don’t know who I am! I’m like cat here, a couple of no-name slobs. We belong to nobody and nobody belongs to us. We don’t even belong to each other.
Paul Varjak: You know what’s wrong with you, Miss Whoever-You-Are? You’re chicken, you’ve got no guts. You’re afraid to stick out your chin and say, “Okay, life’s a fact, people do fall in love, people do belong to each other, because that’s the only chance anybody’s got for real happiness.” You call yourself a free spirit, a wild thing, and you’re terrified somebody’s going to stick you in a cage. Well, baby, you’re already in that cage. You built it yourself. And it’s not bounded in the west by Tulip, Texas, or in the east by Somaliland. It’s wherever you go. Because no matter where you run, you just end up running into yourself.