A Bout Portant et Les Petits Mouchoirs

Deux films français vus récemment, deux ambiances différentes. Petite chronique cinéma.

J’ai eu l’occasion de voir “A Bout Portant” pendant les vacances de Noël grâce à Damien qui m’a fait gagner deux places. Merci à lui. Samuel (Gilles Lellouche) bientôt infirmier et papa vit une vie sans histoire aux côtés de Nadia. Jusqu’au jour où il se fait tabasser et sa femme kidnappée. A son réveil, son portable retentit : il a trois heures pour sortir de l’hôpital dans lequel il travaille un bandit nommé Sartet s’il veut revoir sa femme vivante … Mais parfois les apparences sont trompeuses et les méchants ne sont pas forcément ceux que l’on croit …

Un très bon Gilles Lellouche, un film super rythmé qui nous tient en haleine pendant 1h30, un bon scénario et des acteurs convaincants. Ça fait plaisir dans le paysage cinéma français.

A Bout Portant

Les Petits Mouchoirs

J’ai attendu longtemps avant d’aller voir Les Petits Mouchoirs, presque à la fin de sa vie au cinéma. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Sûrement trop de battage autour. Du coup un dimanche après midi sur les Champs, je suis rentré dans un cinéma et suis allé le voir. Je ne pensais pas qu’il y aurait autant de monde. Résultat : 2h30 au deuxième rang de la salle, j’adore.

L’histoire : Une bande de potes décident, malgré l’accident de moto d’un des leurs et son hospitalisation, de partir en vacances au bord de la mer comme chaque année. Durant ces quelques jours, beaucoup de choses vont se passer, des amitiés vont se défaire, des amours se renouer, des certitudes vont se trouver écorchées et chacun va devoir se remettre en question et affronter un évènement auquel ils n’étaient pas préparé.

Une belle brochette d’acteurs, François Cluzet, Gilles Lellouche et Benoît Magimel en tête, une jolie histoire de potes, les paysages magnifiques du bassin d’Arcachon et une bande son excellente comme pour chaque film de Guillaume Canet en font un très bon film français qui fait plaisir à voir.

Basquiat au Musée d’Art Moderne de Paris

D’origine portoricaine et haïtienne, né en 1960 à Brooklyn dans l’Etat de New York et mort à New York en 1988 à la suite d’une overdose à l’âge de vingt-sept ans, Basquiat appartient à la génération des graffiteurs qui a brusquement émergé à New York à la fin des années 70. En 1977, il commence à signer ses graffitis du nom de SAMO (pour « Same Old Shit ») accompagné d’une couronne et du sigle du copyright. Au cours de sa fulgurante carrière, sa peinture passe de la rue au tableau …

Source : MAM Paris

Basquiat


Et quels tableaux !!! Mêlant à la fois publicité, bande dessinée et héros afro américains tels Cassius Clay, ses œuvres témoignent d’une véritable instantanéité, d’une rapidité dans l’exécution, comme si, à peine une toile commencée, il voulait déjà passer à la suivante. Des rues de New York au Whitney Museum of American Art en passant par les réalisations communes avec Andy Wharol, cette rétrospective se compose d’une centaine d’œuvres majeures (peintures, dessins, objets) provenant de nombreux musées et de collections particulières américains et européens.

Je vous invite à aller voir si vous êtes dans le coin. Mais dépêchez-vous, elle se termine dans une semaine !
L’expo est ouverte du mardi au dimanche jusqu’à 18h (nocturne le jeudi jusqu’à 22h) et c’est 11 euros pour les plus grands. Et le Musée d’Art Moderne de Paris, c’est juste à côté du Palais de Tokyo, 11 avenue du Président Wilson, Métro 9 Alma-Marceau.

Adidas mon amour

Je me souviens très bien du jour de l’achat de mes Adidas, les premières de ma vie. Ou plutôt non je me rappelle surtout du comment je suis arrivé à la caisse du magasin avec la boite dans les mains.

C’était un samedi et je déambulais dans les halles. Un samedi à Châtelet les Halles ? T’es dingue ? Oui un peu. Oui je sais c’est un peu beaucoup trop surpeuplé le samedi mais bon passons. J’étais à proximité d’un magasin de sport quand je vois arriver derrière moi une bonne quinzaine de CRS qui vont arrêter deux pauvres mecs pour je ne sais quelle raison. Toujours est il que les CRS encerclent les deux gars et font dégager les alentours en nous disant de rentrer dans les magasins.

Adidas

Malheureusement pour moi, cela tombe sur un magasin de sport. L’interpellation s’éternisant je regarde les chaussures pour passer le temps et tombe sur elles.

Des Adidas. Mes premières Adidas …

Pendant les vacances de Noël elles ont malheureusement rendu l’âme. Je n’oublierais jamais qu’elles m’ont fait voyager dans le monde entier, qu’elles m’ont porté durant des kilomètres et des kilomètres, des rues de Paris aux canaux d’Amsterdam, des ramblas de Barcelone au vieux port de Marseille, du Grand Canyon à la Vallée de la Mort, d’Hollywood Boulevard aux intérieurs feutrés du Bellagio à Las Vegas, des rues pavées du vieux Angers aux rives du Lac Léman. Reposez en paix mes jolies Adidas.

PS : si Monsieur Adidas passe par là, je veux qu’il sache que j’ai été très heureux d’être leur propriétaire et que j’accepterais volontiers une jolie paire toute neuve 🙂

J’aime

– Les mangas de Jiro Taniguchi
– L’odeur de la terre après la pluie
– Me réveiller en pleine nuit lors d’un orage et regarder les éclairs
– Les films catastrophes et apocalyptiques
– Friends, Buffy The Vampire Slayer et How I Met Your Mother
– L’odeur du café et des tartines que l’on fait griller
– M’asseoir en terrasse en été et regarder les gens passer
– Ma vie aujourd’hui et mes rêves d’ado qui petit à petit se réalisent
– Voyager, me perdre dans des endroits inconnus, rencontrer des gens inconnus
– Réussir une photo sans forcément le vouloir
– La Tour Eiffel, à l’infini et au delà
– Paris & San Francisco
– Continuer jour après jour à découvrir des endroits merveilleux dans Paris
– Les quelques fêlé(e)s de l’agrume que je vois trop peu souvent
– L’indie et la folk music
– -M- et Muse
– Les concerts à emporter de La Blogothèque (et en particulier le numéro 104)
– Le Coteaux du Layon
– Les dessins animés
– Les Accroche Cœurs et le festival Premiers Plans
– Les sushis, makis, okonomiyaki, enfin toute la bouffe japonaise
– Gemma Arterton, Rebecca Hall, Anne Hathaway et Audrey Hepburn
– Apple
– Le Nutella
– Ferrari & Aston Martin

To be continued …

Bilan ciné 2010

Après la musique hier, passons au ciné aujourd’hui. Voici 52 films (un par semaine) que j’ai découvert ou redécouvert cette année.

– 1001 Pattes

– (500) Days Of Summer

– A Bord du Darjeeling Limited

– A Bout de Souffle

– A History Of Violence

– Amants du Cercle Polaire (Les)

– Arnacoeur (L’)

– Boulevard de la Mort

– Cellule 211

– Charlie et la Chocolaterie

– Biutiful

– Breakfast At Tiffany’s

– Dans Ses Yeux

– Edward Scissorhands

– Etrange Histoire de Benjamin Button (L’)

– Gainsbourg, Vie Héroïque

– Gone Baby Gone

– Gremlins 1 & 2

– I’m Here

– Inception

– Inglourious Basterds

– Kick Ass

– Le Voyage de Chihiro

– Lost In Translation

– Manolete

– Match Point

– Moi, moche et méchant

– Mon Voisin Totoro

– Mr Nobody

– My Fair Lady

– My Girl

– Ne le Dis à Personne

– Ninja Assassin

– Paris

– Reservoir Dogs

– Sabrina

– Sans Arme, Ni Haine, Ni Violence

– Scott Pilgrim v.s The World

– Shrek 4

– Shutter Island

– Sin City

– Tamara Drewe

– Taxi Driver

– The Killer Inside Me

– The Notebook

– The Town

– Titanic

– Toy Story 3

– Vacances Romaines

– Vicky, Cristina, Barcelona

– Volver

– Yo, También

PS : si l’envie de partager vos découvertes ciné vous prend, les commentaires sont à vous !

A l’année prochaine !