Viens chanter sous les sunlights des tropiques

Tu as une furieuse envie de chanter ? Ça tombe super bien car nous venons de terminer notre application Facebook “BlueTeach Karaoké“.

Dispo depuis hier, l’application te propose de choisir pour le moment parmi une dizaine de chansons parmi lesquelles Dancing Queen (Abba), Bad Romance (Lady GaGa) ou bien encore Wannabe (Spice Girls). Ensuite, c’est à toi de jouer, de chanter et pourquoi pas de faire une choré !!!

Alors, prêt(e) à relever le défi et à nous montrer tes talents de chanteur(se) ?

C’est ici que ça se passe

BlueTeach Karaoke

Bilan musical 2010

C’est bientôt la fin de l’année. Qui dit fin d’année, dit bilan et bonnes résolutions. Sauf que des bilans, je n’en fait jamais (à quoi bon se retourner vers le passé, mieux vaut se concentrer sur le présent et surtout l’avenir) et que des résolutions, je n’en fait pas non plus (puisque de toute façon je ne les tiens pas). Par contre j’adore faire des listes. Aujourd’hui, je vous propose donc mon bilan musical 2010. Voici 52 artistes (un par semaine) que j’ai découvert ou redécouvert cette année.

– 30 Seconds To Mars

– Aloe Blacc

– Angus & Julia Stone

– Beirut

– Belle & Sebastian

– Birdpaula

– Bon Iver

– La Caravane Passe

– Chris Garneau

– Cocteau Twins

– CongopunQ

– Les Cowboys Fringants

– Danny Elfman

– Dead Can Dance

– The Divine Comedy

– Eddie Vedder

– Efterklang

– Felipecha

– The Flaming Lips

– God Help The Girl

– The Gossip

– I’m From Barcelona

– Jay-Jay Johanson

– Jonsi

– Lady GaGa

– Lilly Wood And The Prick

– Lykke Li

– The Magic Numbers

– Marie Cherrier

– Mogwai

– Josh T. Pearson

– Peggy Sue

– Pony Pony Run Run

– Puggy

– Pulp

– Sharon Jones & The Dap-Kings

– Sharon Van Etten

– She & Him

– The Smiths

– Soema Montenegro

– The Spanish Harlem Orchestra

– Stromae

– Sufjan Stevens

– System Of A Down

– Tegan & Sara

– The Temper Trap

– Tenniscoats

– Tomi Lebrero

– Vampire Weekend

– VV Brown

– Yodelice

– Zaz

PS : si l’envie de partager vos découvertes musicales vous prend, les commentaires sont à vous !

Cocoon au Casino de Paris

La dernière fois c’était à La Cigale pour “My friends all died in a plane crash”. Cette fois ci, Cocoon avait choisi la jolie salle du Casino de Paris pour nous présenter leur nouvel opus “Where Oceans End”.

Une magnifique salle toute de rouge vêtue, avec balcons comme à La Cigale. Une atmosphère calme et détendue et un public très varié. Voilà pour l’ambiance.

Et puis un garçon arrive sur la scène et s’installe au piano. De sa douce voix, il entame sa première chanson. Pas mal. Et puis il nous dit qui il est : Chris Garneau. Ah ouais. Je ne l’avais même pas reconnu, moi qui l’ai découvert cette année avec El Radio et Music For Tourists. Pendant 20 bonnes minutes, il nous chantera et jouera ses mélodies, douces, mélancoliques, le genre de mélodies que tu ne te passes pas en boucle si tu es dépressif 🙂 Il remercie le public de l’avoir supporté et disparait derrière le grand rideau rouge.

Quelques minutes plus tard, le rideau se lève et dans la pénombre on aperçoit Mark et Morgane. Comme pour me souhaiter la bienvenue, ils commencent avec Sushi ^^

Avec des jeux de lumières super travaillés, dans une ambiance cosy, Cocoon alterne tubes du premier album et chansons du second. De l’entrainant Chupee qui te donne envie de partir en voyage au merveilleux Hummingbirds en passant par Tell Me (And tonight I hate birds), Mark sait manier la guitare folk avec un certain plaisir et ça se voit.

Plaisir qui se fait ressentir ensuite quand Cocoon entame un cover d’Empire State Of Mind de Jay-Z et Alicia Keys et le célèbre Hey Ya de Outkast. Toute la salle se met à bouger et à chanter sur Comet et une impressionnante version de Vultures, bien loin de l’originale.

Morgane, seule à la guitare, poursuit avec In My Boat, bientôt rejoint par Mark.

Cette douce soirée musicale au Casino de Paris se termine sur la magnifique chanson qu’est Cathedral.

There’s a time to let it grow, there’s a time to let it slow and a time to let it go.

Elisabeth Buffet au Temple

elisabethbuffetIl y a une dizaine de jours, je suis allé voir le spectacle d’Elisabeth Buffet au théâtre Le Temple. Moi qui aime les découvertes, j’étais servi ce soir là car je ne connaissais ni Elisabeth ni le Temple.

Situé près de République, le théâtre Le Temple (tout du moins la salle que j’ai vu) n’est pas tout jeune. Le théâtre, fondé en 1792, a été d’abord un cirque. Ce n’est qu’après un incendie en 1922 que le cirque est abandonné pour laisser place à un café concert puis à un lieu consacré en grande partie à l’humour. Voilà pour la petite histoire.

Ce soir là, il y avait la queue sur le trottoir pour venir voir Elisabeth Buffet. Après un bon quart d’heure d’attente, nous entrons dans la salle de spectacle. Des portraits d’artistes aux murs, des fauteuils rouges dans une salle ancienne.

Elisabeth entre direct en scène, nous faisant un remake d’Emmanuelle, assise dans le mythique fauteuil en osier, sur une musique de Sheila. Patrick mon chéri … Mais ta gueule Sheila !!! Oui Elisabeth est très direct. Elle appelle un chat un chat et une bite une bite. Choqué ? Non, c’est plutôt marrant de l’entendre parler de sexe sans complexe, elle qui, à 40 ans passé, aimerait bien se faire “refaire le crépi de la cave” ou “défriser la moquette” c’est au choix.

Oui Elisabeth est quadragénaire et elle aimerait bien se taper Antoine, le petit jeunot de 25 ans. Mais voilà, le temps est passé par là et elle n’est plus aussi fougueuse et fraîche qu’avant. Donc elle doit se contenter de ce qu’il y a. Elle nous parle sans complexe et sans mâcher ses mots de son sex toy (ça sentait le plastique fondu dans toute la chambre) à sa nuit avec un “vieux”, d’Euuuuude son petit neveu (ah on peut les échanger, tant mieux parce qu’il est moche) à son Noël à Versailles (prendre l’accent bien coincé) en passant par son mythique passage dans les toilettes de ce bar miteux où elle a rencontré Patrick. Patrick, mon chéri …

Elisabeth est sur la scène du Temple du mardi au samedi à 20h15 et le dimanche à 17h30 jusqu’au 2 janvier et en tournée dans toute la France à partir du 8 janvier.

Toutes les dates / Réservation

Angus & Julia Stone à La Cigale

Il y a des soirs comme ça où tout est parfait, le lieu, les gens, la musique, même la météo.

Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance. Une heure à attendre sur le trottoir devant La Cigale. Dans le froid. Les pieds congelés. Et puis les portes s’ouvrent enfin. Retour dans cette salle de concert que j’aime beaucoup. Pour écouter des gens que j’aime beaucoup.

Angus & Julia Stone donnent ce soir là le premier de leurs deux concerts parisiens. Quelques semaines plus tôt, j’ai réussi à obtenir une place sur eBay. Ça non plus ce n’était pas gagné.

La salle se remplit doucement. Je suis au second rang. A 2 mètres du piano de Julia. Avec un sourire figé qui ne me quittera pas de la soirée.

Le groupe qui fait la première partie est norvégien. Et la demoiselle au violoncelle s’appelle Kristina. C’est absolument tout ce dont je me rappelle. Trois garçons, une fille. Des mélodies planantes et envoutantes à souhait. De quoi patienter tranquillement avant l’arrivée des australiens.

Les norvégiens quittent la scène. Noir.

Quelques lampes de chevet s’allument. Puis des guirlandes lumineuses aux quatre coins de la scène. Angus & Julia entrent sur scène. On les distingue à peine dans la pénombre. Les premières notes de Santa Monica Dream retentissent. Commencer avec TA chanson préférée c’est comment dire … HUGE !!!

La lumière se fait un peu plus présente sur scène. Au fond, un mur avec de jolis ornements. Accrochés un peu partout, des cadres photos. Avec les lampes de chevet, les guirlandes de fleurs autour des instruments et des pieds de micro, on se croirait presque chez eux. Un petit concert intimiste comme à la maison.

Angus & Julia Stone à La Cigale

Julia Stone, une voix atypique, merveilleuse. Multi-instrumentiste qui passe de la guitare à l’harmonica et au piano avec une facilité déconcertante. Et qui n’hésite pas à monter dans les aigus. Bref une voix de malade malgré son jeune age. Très à l’aise, super souriante, un charme fou. Et très naturelle lorsqu’elle nous parle du mariage d’une de ses amies pour laquelle elle a chanté. Et puis bon quand elle te fait une reprise de You’re The One That I Want (regardez Grease pour ceux qui ne connaissent pas), tu fonds. Logique.

Angus Stone est plus réservé même s’il a su se lâcher en cours de show. Un peu mystérieux derrière ses longs cheveux et sa barbe. Mais ça lui va très bien.

Entourés de trois autres musiciens, le frère et la soeur interprètent toutes les mélodies que tu ne te lasses pas d’écouter. Big Jet Plane, le sublime Yellow Brick Road, And The Boys, Walk It Off, Hush … Le problème dans ce genre de situation c’est le temps. Quand tout est parfait, tu aimerais que cela dure plus longtemps. Malheureusement, le temps n’est pas extensible et la soirée touche à sa fin sur quelques titres inédits.

Angus & Julia Stone quittent la scène. Dehors, la neige commence à tomber.

Il y a des soirs comme ça où tout est parfait, le lieu, les gens, la musique, même la météo.

PS : J’ai trouvé l’ambiance, les lumières et la mise en scène de ce concert absolument sublime. J’aurais aimé pouvoir faire des photos. Angus & Julia Stone reviennent au mois d’avril 2011 au Trianon. Si tu me lis, que tu t’occupes de leur tournée ou des accréditations photo et que tu souhaites me rendre super méga heureux, contacte moi. Merci 🙂