I’m Here de Spike Jonze

Quand j’ai découvert la bande annonce de ce court métrage chez Osmany il y a un mois et demi, j’ai tout de suite été séduit. Par le film et le concept de la mise en scène. Imaginez vous dans un container transformé pour l’occasion en mini salle de cinéma et posé près du Centre Georges Pompidou. C’est bon vous imaginez ? Cette séance de cinéma itinérante avait lieu du 17 au 29 mars sur le parvis du musée mais malheureusement je n’ai pas eu le temps d’y aller.

Heureusement, depuis quelques jours, sur http://www.imheremovie.com, vous pouvez profiter du film, certes sans l’ambiance mais c’est déjà ça.

I’m Here, c’est l’histoire d’amour de deux robots vivant à Los Angeles. Deux robots qui ont l’air tellement humain dans leur comportement, dans leur façon d’agir que l’on oublierait presque que ce ne sont que des machines. Un film émouvant, plein de sensibilité et techniquement bluffant. Et puis une fin tellement pfiouuuu. Ça fait du bien un tel débordement d’amour parfois.

A noter que la bande son est absolument magnifique, Aska Matsumiya en tête.

A noter aussi que c’est la marque de vodka Absolut qui a entièrement financé et donné carte blanche au réalisateur pour faire ce qu’il voulait.

A noter enfin que le container (et donc le film) sera sous la verrière du 104 du 4 au 16 mai 2010 et un peu partout en France durant l’été. Peut être alors que je retournerais le voir. Juste pour l’ambiance.

Comment vous êtes encore là ? Mais dépêchez vous d’aller voir ce film : http://www.imheremovie.com

Spike Jonze “I’m Here” from BLAST on Vimeo.

Découvertes du vendredi : Les Cowboys Fringants et She & Him

J’aime les après midi musicaux comme ça. Où tu découvres des artistes qui te mettent la patate ou au contraire t’apaisent complètement. Hier j’ai eu les deux.

Les Cowboys FringantsJe ne connaissais les Cowboys Fringants que de nom grâce à David, grand fan qui a eu l’occasion de les shooter deux fois en concert. Maintenant je connais leur musique et je peux vous dire que ça déboite sa grand mère. Non les Cowboys Fringants ne sont pas américains. Ils sont québécois. Leur musique : un mélange de folk, de country, des textes hyper justes et des mélodies qui te donnent envie de danser au milieu des grands espaces canadiens en reprenant en coeur les refrains. Un vrai bonheur pour les oreilles. Ils réussissent à te mettre une ambiance du tonnerre (il n’y a qu’à écouter le live enregistré au Zénith de Paris pour s’en rendre compte). La prochaine fois c’est décidé, avec ou sans appareil photo, je viens avec toi David ! Parmi les chansons que j’apprécie : Droit Devant, La Catherine, La Tête Haute, Les Etoiles Filantes. Vive le Québec !

Le concert au Zénith de Paris par David

Le concert au Casino de Paris par David

Les Cowboys Fringants

She&HimDeuxième découverte : She & Him. She c’est Zooey Deschanel. Him c’est M. Ward. Leur rencontre date de 2006. Depuis, deux albums ont vu le jour (Volume One et Volume Two). Du rock indépendant américain comme je l’apprécie. Des mélodies très 60’s, douces et sucrées qui me rappellent la Californie, ses routes, son soleil, des mélodies taillées pour prendre la route vers l’ouest en partant de Chicago par exemple ou pour sillonner la Californie du nord au sud. Parmi mes coups de coeur : Don’t Look Back, Lingering Still, Home, I Was Made For You …

Bon par contre la mauvaise nouvelle c’est que She & Him est en concert à l’Alhambra jeudi prochain et que je n’ai pas de place. Siouplé une bonne âme pour faire mon bonheur !

She & Him

Likons nous les uns les autres et le monde sera meilleur

C’est en substance ce qu’a dit (ou ce que j’ai retenu) Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, lors de sa keynote à F8 (prononcez Feight), la conférence des développeurs hier à San Francisco. Use Facebook and the world will be better. Mouais c’est cela.

Toujours est-il qu’en rentrant hier soir j’ai mis en pratique tout ça. Depuis hier donc est apparu un nouveau bouton sur chaque article : le LIKE button ou “J’aime” que vous devez connaître si vous utilisez ce réseau social (il vient d’ailleurs de remplacer les Fan Pages aussi). En cliquant sur ce petit bouton et pour peu que vous soyez connecté à Facebook, votre nom apparaitra dans la liste des “aiment ça” et votre avatar rejoindra les photos de ceux qui ont déjà “aimé”. Bien évidemment les équipes de dév ayant pensé à tout, une notification apparaitra sur votre wall disant que vous aimez l’article “machin” sur le site “bidule”. Dingue non ?

Ready to spread love all over the world ? En tout cas, chez Facebook, ils y croient dur comme fer !

J’ai également apporté d’autres petites modifications pour rendre le site plus clair et plus simple à partager. J’ai supprimé la partie “auteur” avec ma photo parce qu’elle ne servait strictement à rien (pas besoin de mon nom et de ma tronche pour savoir que c’est moi qui écrit les articles) et supprimé également les 5 icônes de partage qui étaient une redite puisqu’on les retrouve déjà en cliquant sur le bouton bleu “Partager”.

Voilà, si vous avez des suggestions, commentaires, n’hésitez pas !

Chez Papa, la bonne cuisine du sud ouest

Vendredi soir, après la comédie musicale Spamalot, il faisait faim, d’autant que nous n’avions pas mangé depuis le midi et que là il était quand même plus de 23h. Un jour j’aurais un iPhone avec un GPS qui me permettra d’emprunter la bonne direction dans Paris. Un jour.

En attendant, nous nous sommes retrouvés sur les Grands Boulevards et un peu par hasard nous sommes tombés sur l’un des restaurants “Chez Papa” (153 rue Montmartre 75002, Métro Grands Boulevards) dont on m’avait vanté les mérites le soir d’avant. Chez Papa, ça sent bon la cuisine du sud ouest, celle des magrets de canard, des cassoulets, du foie gras … de Bordeaux à Carcassonne et de Toulouse à Espelette. Bref, une fois poussée la porte, tu n’es plus à Paris mais au bord de la Garonne.

L’accueil fût impeccable, la serveuse extrêmement gentille et le dîner idéal. Tandis que le jambon finissait de sécher au mur et que les piments d’Espelette nous regardaient d’un drôle d’oeil, nous commandions chacun un magret de canard. Celui au poivre vert était extra, avec ses petites pommes de terre, tout comme j’aime. Celui aux poireaux l’était tout autant. Le tout arrosé d’un petit Saint Nicolas de Bourgueuil (oui bon je sais rien à voir avec un vin du sud ouest) plutôt fort en bouche. Nous avons fait l’impasse sur les desserts, un peu cher à notre goût mais qui donnaient tout de même l’eau à la bouche.

Bref, une bonne adresse de plus à conserver quand on veut s’évader dans le sud ouest sans forcément prendre le train.