Barcelone : incontournables

Deux semaines après ma petite escapade barcelonaise, voici quelques incontournables à voir, à faire s’il vous prend l’envie de partir à la découverte de la capitale catalane.

En prenant vraiment son temps, la ville se visite très bien en trois, quatre jours. Et à 1h30 de Paris, le soleil espagnol, ça ne se refuse pas croyez moi.

On commence évidemment par LE lieu le plus connu : la Sagrada Familia. Commencé en 1884, ce temple colossal de Gaudi n’est pas encore achevé ! Allez y de préférence dès l’ouverture à 9h du matin car dès 10h, il y a une queue interminable (enfin quand je suis sorti vers 10h ce dimanche, ça faisait la queue sur le trottoir). L’entrée est chère (12€ + 2,5€ si vous décidez de prendre l’ascenseur qui vous mènera tout en haut des flèches) mais ça vaut le coup. L’extérieur est magnifiquement sculpté tout comme les portes. A l’intérieur, beaucoup de travaux malheureusement, des échafaudages un peu partout mais une lumière incroyable et c’est immense !!! Le panorama d’en haut est joli, vous apercevez au loin la Torre Agbar et avez une vue d’ensemble sur Barcelone. Bon courage pour la descente des escaliers en colimaçon, ça tourne, ça tourne, ça tourne (pour les filles évitez les talons ce jour là). Terminez par le musée qui se trouve tout en bas et qui vous montre en photos, plans et dessins originaux ce qu’a été et ce qu’est encore aujourd’hui la construction de ce chef d’oeuvre de Gaudi.

Sagrada Familia

Sagrada Familia

Deuxième lieu incontournable : la Rambla. L’artère la plus animée de Barcelone. De la place de Catalogne jusqu’au Port Vell, les artistes de rue font le spectacle, les terrasses des cafés ne désemplissent pas (petite préférence pour le Zurich place de Catalogne), le Gran Teatre del Liceu accueille les barcelonais pour un opéra et vous pouvez faire un peu de shopping chez El Corte Ingles (à l’angle de la Rambla et de la place de Catalogne, mix de Galeries Lafayette et de Printemps) ou chez Desigual (qui possède de nombreuses boutiques dans tout Barcelone). Un autre endroit à voir absolument sur la Rambla est le Mercat de la Boqueria, des halles, un marché de produits frais où pour quelques euros vous pouvez manger une barquette de fruits tout en déambulant parmi les étals de viandes, poissons … Un délice pour les yeux et les papilles.

Dragon

Museo de cera

Après la Rambla, pourquoi ne pas se perdre dans le dédale des rues du Barri Gotic tout proche. Perso, c’est ce que je préfère quand je visite une ville inconnue. Me perdre. Ranger mon plan et suivre mon instinct. Parfois ça fonctionne et parfois pas. Mais c’est toujours un bonheur de tomber par hasard sur la cathédrale de Barcelone, près de cette Carrer del Paradis et s’arrêter quelques instants pour écouter ce guitariste ou encore de tomber par hasard sur tout un tas de boutiques de mode dans des petites ruelles que tu essaieras de retrouver en vain le lendemain.

Carrer del Paradis

Calle

Prenez la ligne 3. Proxima estacio : Passeig de Gracia. Vous êtes dans le quartier de l’Eixample. Devant vous la Casa Battlo, encore une oeuvre de Gaudi. En poussant jusqu’à la station Diagonal, vous découvrirez deux autres maisons qui valent le détour : La Pedrera et La Casa de les Punxes. Une bonne adresse pour les amateurs d’articles de maison : Vincon. Situé juste à côté de La Pedrera, même si vous n’achetez rien, le premier étage à lui seul vaut le détour.

Casa Battlo

Lendemain difficile à Barcelone

La Barceloneta, le Port Olimpic et El Poblenou c’est mieux en été j’imagine. Fin mars c’est moins chaleureux. Mais les restaurants vous accueillent toujours avec joie (et en français) et parfois vous tombez sur un circuit créé de tout pièce par Audi pour présenter son nouveau modèle A1 sur la plage de Barcelone. Et parfois vous faîtes un tour avec un vrai pilote, sur piste mouillée, dérapages inclus, en marche arrière et même sur trois roues. Merci Audi. La Torre Agbar, construite par Jean Nouvel, change de couleur selon l’axe avec lequel vous la regardez et c’est super cool pour les photos. Ensuite, vous pouvez même prendre le tramway qui vous emmène directement voir les animaux du zoo. Elle est pas belle la vie !

Cubes

Loneliness

Enfin il y a la Zona Alta. Allez jusqu’au terminus Av Tibidabo de la ligne 6 puis prenez le bus jusqu’à une petite place, celle où vous allez prendre le funiculaire. Avant, grignotez un petit truc dans ce restaurant (dont j’ai oublié le nom) qui offre une vue imprenable sur Barcelone. Ensuite, prenez le funiculaire jusqu’au Mont Tibidabo. S’il y a de la brume et de la pluie c’est normal alors n’ayez pas peur. Tout là haut vous trouverez le Temple Del Sagrat Cor, deux églises posées l’une sur l’autre mais surtout le parc d’attractions Tibidabo, une fête foraine à l’ancienne avec grande roue et maison des horreurs.

Panorama Barcelone

Je reviendrais dans un autre article sur les parcs de Montjuïc, Güell et la Ciutadella mais sachez que ces trois lieux sont absolument magnifiques et incontournables également. Alors comme on dit là bas : A la proxima !!!

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45 minutes

45 minutes. Sauf évènements indépendants de ma volonté (incident voyageur, panne de caténaire, problème de signalisation, personne sur la voie et autres excuses devenues au fil des mois tellement bidons qu’il m’est difficile aujourd’hui de croire un seul instant en la bonne volonté de la RATP et de la SNCF, de croire qu’elles respectent un seul instant leurs clients et que je rêve qu’un jour, pendant un seul petit jour, les gens ne prennent plus les transports, juste pour voir comment ça fait de ne plus avoir de clients, oui j’ai toujours aimé les super longues parenthèses), c’est à peu près le temps, porte à porte, de mon trajet Maison/Travail.

45 minutes à somnoler, lire, regarder, réfléchir … les écouteurs vissés sur les oreilles.

Quand je vois tous ces gens (pas tous heureusement mais beaucoup beaucoup) la mine blafarde, aucun sourire sur le visage, prêts à vous sauter dessus si vous osez leur parler, je me dis que je ne suis pas fait pour vivre éternellement à Paris. Peut-être est-ce dû à ces quelques jours passés à Barcelone, où les gens étaient tellement souriants (oui ok l’ensoleillement est plus important là bas, oui l’herbe est toujours plus verte chez le voisin, oui je n’y suis resté que 4 jours), où même en semaine personne ne se bousculait pour être le premier dans la rame, personne ne courait sur la file de gauche de l’escalator, tout le monde prenait son temps, le temps de vivre. Et c’est bien ça qu’il manque à Paris.

J’ai l’impression qu’ici les gens ne prennent pas le temps de vivre, qu’ils courent tous après le temps, essayant de maximiser au mieux chaque minute. Mais éh oh stop, arrêtez vous un peu, regardez autour de vous, prenez le temps de contempler comme votre ville est jolie, pleine d’histoire, regardez ses bâtiments, ses différentes architectures, longez les quais de Seine, flânez sur ses îles ou dans ses parcs …. arrêtez vous 5 minutes le matin, ouvrez les yeux et regardez.

Je sais très bien que je ne passerais pas ma vie à Paris. Je n’ai pas envie de ressembler à cette partie de la population qui rime avec métro boulot dodo. Alors je regarde, je scrute, je voyage pour trouver la ou les villes qui me plaisent et où j’aimerais passer quelques années de ma vie : Barcelone, San Francisco, Rome …

La Q.E.M (Question Existentielle du Mercredi)

Revenu hier soir du pays des tapas, de desigual et du camp nou, voici une question existentielle très … barcelonaise.

Pourquoi les barcelonaises, au demeurant plutôt jolies dans l’ensemble (pour le constater rien de mieux que de se poser une heure, un mardi après midi alors que le soleil brille, à la terrasse du café Zurich, place de Catalogne) doivent-elles avoir 50 piercings ou 3 tonnes de fond de teint sur le visage ? Elles pourraient pas rester … je sais pas … un peu plus naturel ?

La racine carrée de trois

The Square Root Of Three by David Feinberg

I’m sure that I will always be
A lonely number like root three

The three is all that’s good and right,
Why must my three keep out of sight
Beneath the vicious square root sign,
I wish instead I were a nine

For nine could thwart this evil trick,
With just some quick arithmetic

I know I’ll never see the sun, as 1.7321
Such is my reality, a sad irrationality

When hark! What is this I see,
Another square root of a three

As quietly co-waltzing by,
Together now we multiply
To form a number we prefer,
Rejoicing as an integer

We break free from our mortal bonds
With the wave of magic wands

Our square root signs become unglued
Your love for me has been renewed

La racine carrée de 3 par David Feinberg

J’ai peur que pour toujours je devienne
Un chiffre comme racine de trois

Et trois et tout ce qui est bon et vrai
Pourquoi mon trois fait-il les frais
D’une racine froide comme un neuf
J’aimerais plutôt être un neuf

Car neuf est bien plus sympathique
Quand on fait de l’arithmétique

Connaîtrons nous le même destin tel 1.7321
Car telle est ma réalité, une triste irrationalité

Mais ah qu’est-ce donc que je vois
Une autre racine carrée de trois

Et qui tranquillement vient valser
Et nous voici multipliés
Formant notre chiffre préféré
Réjouissons nous d’être intégrés

Libérés d’un mortel poids
Nous retrouvons enfin la joie

Notre racine carrée dénouée
Et notre amour bien renoué

Tiré du film “Harold et Kumar s’échappent de Guantanamo”

La Q.E.M (Question Existentielle du Mercredi)

Aujourd’hui, la Q.E.M s’intéresse à nos amis les bêtes. Mais attention il y a un piège.

Pourquoi, dans les animaleries, on nous vend tout plein d’objets déco (ça va du château en pierre au pont de bois, des nombreuses plantes au petit coffre à trésor qui s’ouvre pour laisser échapper des bulles) pour mettre dans un aquarium alors que le poisson rouge n’en a rien à faire puisque sa mémoire n’excède pas 3 secondes et qu’une fois qu’il a fait le tour du bocal il ne se souvient même pas qu’il est passé par là ?