Contra by Vampire Weekend

Vampire quoi ? Non non ce n’est pas un remake de Buffy contre les vampires ou la nouvelle série à la mode genre True Blood.

Vampire Weekend c’est un groupe de rock indépendant formé en 2006 et originaire de New York. Et Vampire Weekend c’est juste transcendant.

Les quatre membres du groupe se sont rencontrés sur les bancs de la fac de Columbia (New York), ils étaient tous étudiants en musicologie. Ils ont ensuite décidé d’auto-produire leur premier album dès l’obtention de leur diplôme, alors même qu’ils avaient déjà chacun de leur côté trouvé un job. Le leader du groupe Ezra Koenig et le batteur Chris Tomson avaient déjà collaboré ensemble dans un groupe de rap comique “L’Homme Run”. Vampire Weekend a attiré l’attention du public et des professionnels grâce à internet et aux blogs, comme par exemple Stereogum. Le groupe revendique l’influence de la musique populaire africaine et de la musique classique occidentale, et décrivent leur genre de musique comme Upper West Side Soweto, avec des chansons musicalement très sophistiquées et influencées par des rythmes africains comme Cape Cod Kwassa Kwassa qui fait référence au soukous, ou Oxford Comma.

Source Wikipédia

ContraDeuxième album des Vampire Weekend, Contra est … euh … je dirais hors norme. En tout cas bien loin de tout ce que j’ai pu écouter jusqu’à présent. Et pourtant, des découvertes musicales j’en fais tous les jours ou presque (oui c’est un peu ma drogue à moi la musique, impossible de vivre un jour sans).

Tandis que “Horchata”, qui débute cet opus, part explorer les musicalités africaines, xylophone et contrebasse en tête, “Here comes a feeling you thought you’d forgotten”, “White Sky” s’attache à nous faire partager ses mélodies reggae et donne de suite du peps à cet album, Ezra Koenig n’hésitant pas à pousser dans les aigus. “Holiday”, le titre suivant, continue dans la même veine. Il me met en tout cas une pêche d’enfer le matin au réveil. Essayez donc.

“California English” ne ressemble vraiment à rien d’autre. Faut l’écouter pour comprendre. Mais, au même titre qu’Holiday, celui ci me met de bonne humeur et me donne la pêche.

“Taxi Cab” calme le jeu au milieu de ce trop plein d’énergie et offre un morceau tout en douceur et en classicisme.

“Run” remet une couche de bonheur et d’euphorie sur cet album. “Honey, with you, is the only honest way to go, And I could take two, but I really couldn’t ever know.”

“Cousins” augmente encore le tempo à travers ses rythmes ska.

Oubliés les rythmes qui sortent de l’ordinaire, bienvenue dans les 80’s avec “Giving Up The Gun”, morceau pop par excellence, suivi d’un “Diplomat’s Son” qui lorgne pour le coup du côté du reggae.

Et puis enfin, il y a ce magnifique “I Think Ur A Contra” porté pas la voix merveilleuse de Ezra, tout en finesse, violoncelle et guitare acoustique. Un pur moment à savourer sans modération. “I think you’re a contra. And I think that you’ve lied. Don’t call me a contra til you’ve tried.”

Vampire Weekend était en concert à l’Olympia jeudi soir et malheureusement je n’y étais pas. Arf. J’attends donc avec impatience leur retour à Paris.

En attendant, écoutez, délectez vous de ce son qui n’a vraiment rien à voir avec ce que vous avez l’habitude d’entendre à la radio. Enjoy !

Listen to Vampire Weekend

Brunch @ Barbershop

Aujourd’hui, j’inaugure une nouvelle catégorie sur Sottolestelle : Miaaam! Je vais essayer de partager avec vous mes bons plans, mes coups de cœur en ce qui concerne les restaurants et les bars où je vais d’habitude ou ceux que je découvre de temps en temps. Ces lieux sont pour la plupart situés à Paris puisque j’y vis. Alors pour les non parisiens qui me lisent, si vous montez (ou descendez), appelez moi et on ira se faire une bouffe.

Aujourd’hui donc, on commence Miaaam! avec un restaurant/bar que j’ai eu l’occasion de tester hier midi après midi pour un brunch du tonnerre : le Barbershop. Situé 68 avenue de la République dans le 11ème (Métro Saint Maur), ce restaurant est tenu par quatre garçons sympathiques.

Nous sommes arrivés à 14h et déjà la salle était pleine. Heureusement, après 5 petites minutes d’attente, nous nous sommes installés dans deux magnifiques fauteuils super douillets, le genre de fauteuil dans lequel tu passerais bien toute l’après midi en buvant café sur café. Aux murs, des toiles immenses, modernes, urbaines (graff, Daft Punk, Ray Charles en autres), une lumière douce et reposante, du bon son (mixé par un dj certains jours vu le programme et les platines), du mobilier vintage (fauteuil en cuir usé, meubles anciens). Bref, un endroit qui m’a rappelé tout de suite un certain Central Perk de Friends, le canapé et Phoebe chantant Smelly Cat en moins. Un petit air de “comme à la maison” en somme. Voilà pour la partie déco.

Brunch @ Barbershop

Passons aux choses sérieuses : le brunch. 19 euros. Autant dire pas grand chose ici.

Au menu :

Boisson chaude à volonté + jus d’orange ou orange/carotte frais.

Au choix : Assiette American Style (œufs pochés sur muffin, bacon ou saumon fumé, sauce hollandaise, potatoes et salade) OU Assiette English Style (œufs brouillés ou au plat, baked beans, bacon et saucisses, poêlée de tomates et champignons).

Fromage blanc et muesli + salade de fruits frais.

Pancakes et sirop d’érable ou pâtisserie : carrot cake, muffin, brownie, cheese cake, brioche toastée nutella & confitures.

Que dire sinon que le café servi dans des mugs était très bon, que le saumon fumé à la sauce hollandaise sur ses toasts était succulent, que la salade de fruits frais était la bienvenue pour faire passer tout ça avant de continuer sur le fromage blanc et de finir sur le meilleur : les pancakes avec du sirop d’érable. Hummmm un délice.

Le plus dur a été évidemment de se lever pour sortir du fauteuil et affronter le froid de cette fin février. On serait bien resté plus longtemps tellement il faisait bon et l’ambiance était chaleureuse.

Si vous voulez bruncher pas cher dans un endroit agréable et cosy en prenant tout votre temps (nous y avons passés un peu plus de 2h quand même), n’hésitez pas à aller faire un tour au Barbershop.

I know what you did last summer

Un motel au milieu de nulle part. A 20 minutes de route du premier village habité. Il est 20h et vous venez de poser votre valise dans votre chambre après avoir roulé une bonne partie de la journée. Dehors, personne, pas âme qui vive. Les seules lumières que vous apercevez au travers de la fenêtre sont celles du restaurant du motel à 30 mètres et des rares voitures qui filent à vive allure.

La première chose que vous avez fait en entrant (mis à part fermer à triple tour la porte), comme à chaque fois d’ailleurs, est d’avoir regarder sous le lit. Souvenirs des films d’horreur que vous avez vu étant ado et des livres de Stephen King en autres que vous avez lu. Vous n’êtes pas très rassuré. Votre téléphone portable ne capte aucun réseau. Vous allumez votre mac. Pas de wifi. Vous êtes seul, au milieu de nulle part, sans possibilité de communiquer avec le monde extérieur. La seule façon de partir est votre voiture garée juste en face du restaurant.

Avant d’aller dîner, vous décidez de prendre une douche, histoire d’être détendu. Psychose, Norman Bates, la scène de la douche, ça vous dit quelque chose ? Non. Et bien vous avez de la chance parce que moi oui. Vous prenez votre douche, écoutant le moindre bruit qui peut se produire dehors, fermant au besoin le jet d’eau chaude. Vous vous habillez et sortez. Vous longez le long couloir sombre qui mène à l’extérieur. Vous poussez la porte. Vous êtes dehors. Il fait nuit noire. Au loin, un chien aboie. Vous vous dirigez vers le restaurant et entrez.

Vous vous installez à une table. A l’intérieur, seulement 4 personnes. Vous dînez. Le temps vous paraît si long. Aucun bruit ne filtre de l’extérieur, tout est horriblement calme. La nuit est si noire que vous ne voyez rien à travers la vitre. Vous demandez l’addition, payez puis ressortez du restaurant. Vous parcourez les 30 mètres qui vous sépare de votre chambre, toujours aussi rassuré qu’à votre arrivée. Vous reprenez ce long couloir et insérez votre carte dans la fente d’ouverture automatique de la porte. Elle ne s’ouvre pas. Vous regardez autour de vous, à gauche, à droite, rien. Pfiiioouuu. Vous ressortez la carte puis la réintroduisez. Toujours rien. Après 5 ou 6 essais infructueux, la porte s’ouvre enfin.

Vous fermez à triple tour, refaites un tour de la chambre, allant même jusque dans la douche. Toujours aucun réseau. Vous éteignez votre ordinateur et décidez de vous coucher. Vous éteignez la lumière …

Standard Oil

Electricity

… et dormez jusqu’au lendemain matin comme un bébé. Les rayons du soleil traversent les rideaux et vous réchauffent le visage. Vous vous réveillez de bonne humeur. CNN passe en direct les obsèques de M.J. Une douche plus tard, la valise bouclée, vous sortez de votre chambre. Le couloir est lumineux. Vous fermez le coffre de votre voiture et vous dirigez vers la charmante bakery, que vous n’aviez pas vu hier soir, pour prendre votre petit déjeuner. Café tout frais, donuts de la mort. Vous vous asseyez sur un banc à l’extérieur et savourez votre plaisir, une brise légère venant rafraîchir ce début de journée déjà chaud. Vous démarrez votre voiture et quittez ce charmant petit motel au milieu de nulle part. A 20 minutes de route du premier village habité.

C’était l’histoire, un peu romancée, d’une nuit dans un motel, à quelques miles de Bryce Canyon dans l’Utah, le 6 juillet 2009. J’ai trop regardé de films d’horreur moi faut que j’arrête 🙂

It’s gonna be LEGEN – wait for it – DARY !!!

Ça faisait longtemps que je n’avais pas autant ri devant une série. Ça faisait longtemps que je n’avais pas suivi une série en fait.
Depuis “Buffy the vampire slayer” je crois. Oui je sais ça remonte à … pffiiioouuu au moins tout ça.
Et puis lundi dernier, j’ai découvert HIMYM (How I Met Your Mother).
En fait non, j’avais vu un épisode l’été dernier sur mon vol Los Angeles-Francfort, celui où rien de bien n’arrive après 2h du mat’. J’avais bien aimé. Et puis, pas le temps, pas l’envie de regarder une série pendant des heures, je n’avais pas donné suite. Jusqu’à lundi dernier. Trois épisodes plus tard, j’étais devenu accro. Du coup, je me suis fait la saison 1 en 4 jours. La saison 2 est en cours de visionnage.

HIMYM c’est quoi ? (oui bon t’es peut être passé à côté de ce truc énorme comme moi alors voici le pitch)

2030. Ted Mosby raconte à ses enfants comment il a rencontré leur mère.
De nos jours. Ted, à peine 30 ans, est architecte et vit à New York. Il peine à trouver la femme de sa vie. Autour de lui, ses potes le soutiennent dans sa quête.
Il y a Lily Aldrin et Marshall Eriksen, ensemble depuis 9 ans, qui vivent dans le même appart que Ted.
Barney Stinson, célibataire, beau gosse et séducteur comme pas possible qui fait tout pour que Ted se dégote une fille (la fameuse technique de drague Haaaaave you met Ted ?).
Et puis il y a Robin Scherbatsky … Aaaaaaah Robin *soupir*
Tout ce petit monde se retrouve souvent au MacLaren pour boire des pintes …

Bref, pour ceux qui ne l’aurait pas encore vu, je préfère ne pas en dire plus. Si c’est votre cas, précipitez vous sur cette série, elle est tout simplement AWESOME !!! Et please, regardez là en V.O.

HIMYM
IT’S GONNA BE LEGEN – wait for it – DARY !!!!