Un cappuccino et un chocolat chaud au café des deux moulins : 8,20€
Un dîner sur la place du tertre : 39€
Contempler le Sacré Cœur et son feu d’artifice avec R. : ça n’a pas de prix
Il y a certaines choses qui ne s’achètent pas …
Ce matin, c’est musique. Et pas n’importe laquelle. Celle qui nous vient tout droit des USA. Bon je vous rassure (ou pas d’ailleurs) c’est la même que chez nous. Ayant passé trois semaines cet été à parcourir l’ouest américain en voiture, j’ai eu le temps et le loisir d’écouter la radio pendant mes longs moments sur la route.
Avec 40.000 stations de radio j’avais vraiment le choix. Je naviguais souvent entre les différentes stations mais revenait toujours aux trois quatre mêmes. Entre la station spéciale “Live from Graceland” qui ne passait que du Elvis à longueur de journée, les stations avec les tubes pop/rock du moment genre Virgin/NRJ, celle qui ne passait que des vieux tubes des 60’s, celle encore qui ne jouait que de la country, j’ai pu apprécier la diversité musicale de ce merveilleux pays.
Et tout ça grâce à Sirius XM, la radio par satellite.
Bon si je vous parle de tout ça c’est parce que j’ai fait un constat. C’est que là bas comme ici, t’es obligé à un moment ou à un autre de te taper toutes les musiques commerciales une fois, parfois même deux sinon trois fois par jour (ouais ça dépendait du nombre d’heures que je passais dans la voiture). J’ai donc eu le droit à Britney, Justin, Pussycat Dolls, Beyoncé, T.I, Rihanna, Ne-Yo, Lady Gaga, Pink en boucle pendant trois semaines. Autant dire que je connais maintenant les mélodies par cœur. Même Elvis ça va un moment mais faut pas trop pousser quand même.
Bon j’arrête de râler, vous allez me dire que j’aurais pu éteindre la radio. Et bien je vous répondrais que non je n’avais pas envie. J’étais dans un pays inconnu jusqu’alors et il parait que pour comprendre un pays, il faut regarder sa télé et écouter sa radio. C’est donc ce que j’ai fait, dans la voiture, dans les motels, j’apprenais un peu chaque jour.
Sachant que je suis arrivé une semaine après la mort de Michaël Jackson, je vous laisse imaginer ce que j’ai pu bouffer en émissions et talk show en tous genres sur Bambi. Sans parler des automobilistes qui mettaient à fond M.J dans leur cabriolet. Le jour de ses funérailles au Staple Center, j’étais du côté de Bryce Canyon (à environ 850kms de L.A). Ce matin là, CNN passait en live la cérémonie pendant que je me préparais pour partir. Le soir même, à Page, près du Lake Powell, j’avais le droit aux meilleurs moments avec LE passage de la petite Paris en boucle une dizaine de fois au moins avant que je change de chaîne.
Bref tout ça pour vous avouer le secret qui me pèse depuis que je suis revenu et qui doit sortir ce matin pour soulager ma conscience. Je vous ai donc dit que j’écoutais beaucoup de musiques commerciales. Parmi celles ci, une revenait vraiment tous les jours, deux fois par jour. Et bien je me suis mis à l’aimer. La chanson, pas l’artiste. Ouais faut pas déconner non plus. Moi qui en France ne peut pas du tout la blairer, je me suis surpris à aimer ce qu’elle faisait. Quand cette chanson passait, je montais le son, vitres baissées et toit ouvrant ouvert, et je chantais à tue tête. Des routes désertiques du Nevada à la Pacific Coast Highway de Californie en passant par la 66 en Arizona, pas une route sans que je chante Circus de Britney Spears.
C’est bon allez-y vous avez le droit de vous moquer.
Comme je suis beau joueur, je vous ai fait une petite compil’ des titres dont je me souviens. Alors appuyez sur play, cliquez sur mon set America 2009 et vivez ma vie de routard aux USA.
Quand j’ai entendu la nouvelle ce matin là sur Le Mouv’, je n’y ai pas cru. Ils revenaient. Ici à Paris. Pour un concert unique. Deux ans et demi après leur concert mémorable au Parc des Princes, mon premier concert dans un grand stade parisien, pour leur tournée H.A.A.R.P. Le trio anglais sera cette fois ci dans l’arène de Bercy. Et bien évidemment j’y serais aussi.
Alors bien sûr, j’avais des nouvelles depuis quelques mois, depuis le début de l’année même je crois. Je savais qu’ils étaient rentrés en studio, dans la maison de Matthew, près du Lac de Côme en Italie pour enregistrer un nouvel album. Et bien sûr, j’étais à l’affût pour savoir si une tournée était prévue. Bon vous avez la réponse dans le paragraphe précédent. Pour ceux qui ne suivent pas, Muse sera en concert le 17 novembre 2009 au P.O.P.B. C’est complet alors il reste la bonne vieille méthode du “j’y vais le soir du concert et j’achète mon billet super cher à un gars devant Bercy” ou alors il y a l’autre méthode qui m’a plutôt bien réussi jusqu’à présent : Ebay. Deux concerts. Deux fois des places moins chères qu’à la Fnac (Muse au Parc des Princes un mois avant et NTM à Bercy la veille du concert). A vous de voir.
Bon si j’écris cet article ce n’est pas pour le concert mais pour le nouvel opus : The Resistance. Et le premier mot qui me vient à l’esprit est : Déception. Deux titres découverts avant la sortie de l’album : Uprising et United States of Eurasia.
Un premier titre sans âme, plat … que dire de plus, rien.
Un second titre qui a du mal à faire mieux que le premier. Une mélodie et un tempo qui n’arrive pas à la cheville d’un New Born ou d’un Butterflies and Hurricanes. On sent que la chanson voudrait partir, qu’elle voudrait se lâcher un peu plus au fil des minutes mais qu’elle n’y arrive pas. Il n’y a guère que le final qui part un peu dans les hauteurs et … bref rien de bien transcendant là dedans.
Deux titres qui me laissent sur ma faim, deux titres qui ne ressemblent pas à du Muse. Certains diront qu’ils se renouvellent sans cesse. Ok pas de soucis la dessus. Je suis d’accord avec le fait qu’ils explorent de nouvelles pistes, de nouveaux sons mais pour ma part là, ils se sont un peu chiés dessus.
Alors bien sûr j’attendais le reste de l’album pour savoir si je m’étais trompé et si ces deux chansons n’étaient qu’une légère erreur de parcours. Et bien il se trouve que non, je ne me suis malheureusement pas trompé. Je n’ai écouté l’album qu’une seule fois. Je ne sais pas si c’est le fait de ma déception sur les deux premiers titres mais j’ai trouvé l’album sans vie, trop lent, plat, pas le Muse que j’apprécie. A part peut être Resistance qui arrive à sortir du lot …
Alors pour le moment je préfère me passer en boucle, H.A.A.R.P, le live enregistré à Wembley, là au moins je suis sûr que mes oreilles apprécient. Je vais réécouter The Resistance évidemment, parce que c’est Muse d’une part et puis je ne peux pas me faire une idée d’un album en l’écoutant simplement une fois. Il faut parfois savoir prendre du temps pour apprécier les choses.
Et bien sûr j’attends aussi avec impatience le 17 novembre car en live, c’est toujours mieux pour se faire une idée.
Si vous voulez vous faire votre propre idée c’est par ici : http://www.deezer.com/listen-2121633
Aujourd’hui, on va parler littérature. Parce que je peux passer trois mois sans ouvrir un bouquin mais aussi parce que quand l’envie de lire me prend, je fais une descente à la Fnac et m’en dévore une ribambelle en peu de temps. Voici donc 3 livres lus récemment.
L’amour dure 3 ans. Conseillé par R. Beigbeder que je ne présente pas. On aime ou pas. Depuis que j’ai découvert 99Francs moi j’aime. Windows on the world j’ai aimé aussi. Et l’amour dure trois ans idem.
“La troisième année, il y a une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle : dégoûtée, votre femme vous quitte. La mauvaise nouvelle : vous commencez un nouveau livre.”
La ferme des animaux. George Orwell. Le pitch : Une ferme en Angleterre. Les animaux en ont marre de se faire maltraiter par le propriétaire de la Ferme du Manoir. Un jour, emmenés par les cochons Boule de Neige et Napoléon, ils décident de se révolter et après avoir mis dehors Monsieur Jones deviennent officiellement les nouveaux propriétaires. Un règlement est même écrit pour régir la vie de la ferme. Il est écrit : Tous les animaux sont égaux …
“Tout deuxpattes est un ennemi. Tout quatrepattes ou tout volatile, un ami. Nul animal ne portera de vêtements. Nul animal ne dormira dans un lit. Nu animal ne boira d’alcool. Nul animal ne tuera un autre animal.”
Mort aux cons. Carl Aderhold. Le jour où le héros balance par la fenêtre le chat de sa voisine et que celui ci s’écrase en bas de l’immeuble, il s’aperçoit qu’en fait, les gens qui ne s’étaient jamais adressé la parole, qui s’ignoraient, commencent à se préoccuper du sort de ce pauvre chat et de sa jeune voisine. Qu’ils deviennent plus sociables en quelques sortes. Et si c’était ça qui rendait les gens meilleurs. Il décide alors de supprimer purement et simplement les chats et les chiens de son quartier. Il voit alors que cela s’améliore un peu. Quand il tue sa concierge, c’est encore mieux. Il commence à supprimer les gens qui terrorisent le quartier puis les gens qu’il l’énerve à longueur de journée, souvent pour une petite broutille. Il supprime à tout va. Il commence à élaborer une théorie. Et si c’était ça son combat : éliminer tous les cons de la terre. Parce que des cons sur terre, il y en a un paquet. Entre l’agent de l’URSSAF, le conseiller de l’ANPE, le conducteur de métro, un nombre incroyable de cons passe sur son chemin.
Il s’aperçoit vite aussi que sa femme montre également des signes de connerie …
“Contrairement à l’idée répandue, les cons ne sont pas réformables. Une seule chose peut les amener non pas à changer, mais du moins à se tenir tranquille : la peur. Je veux qu’ils sachent que le temps de l’impunité est révolu. Je compte à mon actif cent quarante meurtres de cons. Afin qu’ils ne soient pas morts pour rien, je vous enjoins de lire ce manifeste. Il explique le sens véritable de mon combat.”
L’histoire se passant à Paris et ayant eu plus ou moins affaire à un bon nombre de ces cons, ça me faisait marrer de penser que ce mec, pour un tout petit rien était capable de tuer sans remords. A la fin du livre, je regardais les gens différemment, essayant de déceler dans un regard ou une attitude, un soupçon de connerie. Mais bien sûr la comparaison avec le héros s’arrête là. Quoique que parfois certain(e)s mériteraient, non pas qu’on les supprime, mais des bonnes tartes dans la g**** pour les remettre à leur place.
Pourquoi la majorité des parisiens tirent la gueule dans le métro le matin ?
C’est vrai ce serait tellement plus simple de sourire parce que tu ne peux même pas imaginer l’énorme pouvoir que peut avoir un sourire. C’est un truc qui se transmet très vite. Tu souris à quelqu’un, la personne en face te sourit. Pour peu qu’une autre personne regarde cette personne sourire et hop c’est transmis, la troisième sourit déjà ….
– Ils ne sont pas heureux dans leur boulot ou quoi ?
– Ils ont mal dormi la veille ?
– Ils se sont levés du mauvais pieds ?
– Ils ne sont pas heureux de vivre ?
– Ils viennent d’apprendre une mauvaise nouvelle tous en même temps ?
– Ils n’ont plus d’eau chaude, plus de café, plus de connexion ce matin ?
– Ou c’est juste naturel chez eux ?
Bon ok ça m’arrive certains matins de tirer la gueule j’avoue. Mais c’est rare. Et puis je ne suis pas parisien d’abord. Enfin seulement quand ça m’arrange :p
Alors d’après toi, pourquoi ça tire la gueule un parisien dans le métro le matin ?