America 2009 : Acte 2 ou comment la vie est bien plus jolie sous le soleil de Californie

02/07/09 : 7h15. Je fait des pancakes avec un anglais qui a eu autant de mal que moi à trouver l’auberge. Ca me rassure.

Driving through Mullholland, watching marvellous panoramas. Going on 405 Freeway to the south and Getty Center. Free entrance but $15 for parking.

9h30 : “Art is life as seen through man’s inner craving for perfection and beauty – his escape from the sordid realities of life into a world of his imagining”. Paul Cuterbridge, American Photography, August 1952.

Halte fantastique de près de 2h au Getty Center. Des bâtiments en pierre qui rafraîchissent par cette chaleur étouffante, de magnifiques jardins et une vue sur L.A incroyable. Direction U.C.L.A pour déjeuner.

Wave

U.C.L.A

12h50 : Sushis au menu. Malheureusement, la connexion de l’université est sécurisée. Fuck ! On discute avec un des étudiants. Le soleil tape fort aujourd’hui, on est mieux à l’intérieur. Les bâtiments de briques rouges sont splendides, les étudiantes jolies. Je veux reprendre des cours ici !!!! J’adore la décontraction des californiens et leur sens du contact facile.

Allez zou il fait chaud mais c’est pas grave. Direction Hollywood Sign. Je commence à connaître le quartier dis donc j’y vais presque les yeux fermés. Arrêt à Beverly Hills et sur Sunset où les maisons rivalisent en taille ou en kitsch c’est au choix.

Arrivée à Griffith Park, ça commence à monter sévère. J’arrive en haut de la colline où se trouve le Griffith Park Observatory. Le temps est magnifique, le ciel est bleu tandis que tout au fond on aperçoit un gros nuage de pollution sur la ville. Hollywood Sign est comme dans les films, très grand, tout blanc. Après la visite de l’observatoire, je me pose au café adjacent. Je mange un truc de malade. Ca s’appelle Fruit Parfait. Au fond des framboises, des vraies. Dessus un lit de yaourt vanille et encore dessus des granola émiettés.

Découverte du jour : Rachel a un toit ouvrant, trop la classe.

Grauman's Chinese Theatre

Griffith Observatory

Direction ensuite Hollywood Boulevard et le walk of fame. Passage par le Grauman’s Chinese Theatre et l’étoile de M.J qui se trouve toute proche. Des sosies dansent et se font photographier avec les touristes, des fleurs, des peluches, des mots … Un policier est même présent pour réguler le trafic sur le trottoir.

20h40 : Il est temps d’aller dîner. Retour sur Hollywood Boulevard. Hooters fera l’affaire. Je ne présenterais pas cette chaîne de restaurants mais ce fut un régal. Bon allez si je vous la présente. Alors Hooters est une chaîne de restaurants qui a la particularité de n’embaucher que de jolies jeunes demoiselles le plus souvent très bien gâtées par la nature (ou le bistouri d’un chirurgien) et qui font leur service en mini short orange et tshirt blanc.

Je file me promener jusqu’à Santa Monica puis remonte à l’auberge par Pacific Palisades en remontant tout Sunset.

America 2009 : Acte 1 ou comment la boîte automatique a changé ma vie

01/07/09 : 8h30. Dernières vérifications. Valise close depuis hier soir. Passeport, documents de voyage OK. Je tourne la clé. Je ne reverrais mon appart que dans 3 semaines.

8h40 : le RER m’emmène direction CDG. Je me tape un groupe de jeunes qui parlent comme s’ils étaient seuls au monde. Si au moins leur sujet de conversation était intéressant. Arf. Allez c’est pas grave, je n’entendrais plus parler français (enfin banlieusard parisien) dans quelques heures.

9h30 : J’arrive à CDG. Terminal 1. Hall 2. United Airlines Washington D.C Vol UA915. 1h d’attente pour enregistrer mes bagages. Un gars me pose déjà tout un tas de questions. Ca rigole pas. Oui c’est moi qui ai fait mes bagages, chez moi. Non personne n’y a touché depuis, je ne les ai pas quitté des yeux. Qu’est ce que je vais faire aux USA ? Un peu de tourisme et puis poser quelques bombes pourquoi ? 🙂

Embarquement. Porte 51. Fouille. Ouverture du sac à dos. Re questions. Le Boeing 747 est là. Je m’installe près du hublot, comme toujours (je pourrais pas avoir le siège couloir une fois dans ma vie siouplé). Décollage. Bretzels et jus d’orange.

A l’heure où j’écris ces lignes, je viens de finir de déjeuner. J’ai un café de chez starbucks à la main, je lis mon GQ, à 950 km/h et à 33 000 pieds au dessus de l’océan atlantique. La classe américaine en somme.

18h30 : Watching Confessions of a shopaholic in english.

14h00 (Eastern Time) : Atterrissage un peu turbulent. 28°C dans l’air. Passage de la douane à Washington D.C.

15h00 : No free wifi in the airport :(. Hummmmm un starbucks. Frappuccino Vanilla Bean hummmmm.

15h45 : Embarquement. Contrôle du passeport puis réouverture du sac à dos.

16h13 : Décollage prévu. Je n’ai pas tout compris à ce qu’a dit le commandant de bord mais en gros tous les avions à destination de l’ouest des USA ne peuvent pas décoller. On attend dans l’avion.

18h15 : Autorisation de décollage. Ouf.

20h46 (Pacific Time) : Je pose le pieds hors de l’aéroport. Ayéééé je suis à Los Angeles. Direction Budget pour récupérer la voiture avec la navette gratuite. Problème, ma CB ne passe pas pour la caution de $100. WTF ? Obligé d’attendre une heure que mon agence ouvre en France. Appel. Aucun soucis. Le gars me fait enfin les papiers et je prends possession de Rachel, une boîte automatique toute jolie et qui sent bon le neuf.

Rachel

It's fun to stay at the ...

Freeway. 6 voies de chaque côté. Il est minuit. Je mettrais 2h30 à trouver l’auberge de jeunesse, me perdant sur Rodéo Drive, à Beverly Hills, Santa Monica et Sunset Boulevard. Une jolie blonde américaine (qui venait d’apprendre trois mots de français : baiser, grosse bite, je te veux) m’indique enfin le chemin.

Il est 3h du mat’. Je me douche, je suis exténué. Fondu au noir.

America 2009 : Prologue

There is a pleasure in the pathless woods

There is a rapture on the lonely shore

There is society, where none intrudes

By the deep sea, and music in its roar

I love not man the less, but Nature more.

Lord Byron

Freedom


L’essentiel c’est pas d’aller loin, c’est le chemin pour y arriver. Dialogue du film “Into The Wild”

Happiness only real when shared. Christopher McCandless

La Q.E.M (Question Existentielle du Mercredi)

Pourquoi les parisiennes (et les autres aussi) doivent elles obligatoirement posséder un chat en appartement ?

C’est vrai, un chat :

– ça sent mauvais
– ça fait ses besoins partout si on ne l’éduque pas
– ça fait ses griffes sur le canapé, sur les rideaux…
– ça cours partout dans l’appart en bousculant tout au passage
– ça feule sans savoir pourquoi
– ça vous griffe (surtout quand vous avez le dos tourné)
– c’est complètement infidèle
– ça met ses poils partout
– ça n’a aucune reconnaissance
– ça vous fait pleurer quand ça passe sous une voiture
– ça mord dans les fils électriques
– ça coûte super cher en véto

Alors, dites, pourquoi êtes vous obligée d’en avoir un ?

Inutile donc indispensable

Inutile donc indispensable …

Ce téléphone hamburger vu dans Juno quelques jours avant de partir en vacances et acheté samedi dernier chez Urban Outfitters à Santa Monica.

Oui ok j’avais déjà un téléphone chez moi. Oui ok j’ai craqué. Oui je suis un être faible et un grand consommateur de ce genre de conneries. D’ailleurs faut pas que je remette un pied dans ce magasin ni sur le site web parce qu’entre les graphic tees, les bouquins de fou et les accessoires trop bien pour la maison c’est mon banquier qui va hurler.

Et alors ? Pas ma faute si le magasin était ouvert jusqu’à 23h samedi soir !!!

Inutile donc indispensable

Inutile donc indispensable