Elle et moi c’est terminé

Plus de 10 ans. Plus de 10 ans de fidélité entre elle et moi, enfin surtout moi parce qu’elle, à part me faire payer, elle ne faisait rien d’autre pour moi. Elle c’est l’agrume, enfin Orange pour les non initiés. Jusqu’à présent, j’avais toujours payer mes téléphones au prix fort quand je voulais changer. Et qu’est ce que j’ai pu en dépenser de l’argent. Jusqu’à présent. Jusqu’à l’iPhone. Oui parce que la je me suis dit “je comprends pas pourquoi un nouveau client paierait son 16Go 199 euros alors que moi, avec mon ancienneté et mes points disponibles je devrais payer le même téléphone 575 euros”. Oui oui 376 euros de différence pour le même iPhone. C’est complètement absurde et aberrant.

Mais faut croire que la fidélité ne paie pas.

Bref, je commande un iPhone à 199 euros et j’appelle Orange le lendemain. La conseillère me certifie qu’on va me changer ma carte sim SANS me changer mon numéro de téléphone. Je saute de joie évidemment. Jusqu’à hier soir. Jusqu’à cette lettre d’Orange qui me dit que mon nouveau numéro est le 06 ……. . Ouais mais non là. C’est pas possible. Cette ù$¨¨=$$ù de conseillère m’aurait donc menti. Ok je vois.

J’appelle donc Orange ce matin. Je lui sors tout mon baratin. Elle n’a pas l’air très réceptive ou pas réveillée au choix. En gros elle me dit va te faire foutre. Ok je vois à nouveau.

Donc, puisque apparemment les deux conseillers que j’ai eu ce matin n’en avaient strictement rien à faire de voir partir un de leur client et bien soit. Dans 11 mois, à la fin de mon contrat, je quitterais l’agrume. Sans regrets.

Un bonheur n’arrivant jamais seul, Hadopi est passée aujourd’hui à l’Assemblée. Putain je kiffe mon pays de droite bling bling répressif à mort. Et je lis déjà tous les messages de ceux qui ont voté à droite aux présidentielles et qui pleurent parce qu’Hadopi est passée. Bien fait je dirais.

Message à Madame Albanel : faire passer une loi par la force, la refaire voter par l’Assemblée jusqu’à ce qu’elle passe j’appelle pas ça une démocratie mais du totalitarisme. Allez y’a quoi 5 millions d’internautes qui téléchargent. Vous allez vraiment envoyer 5 millions de mails ? Soyez réalistes. Vous savez ce que ça coûte une solution de routage d’emails ? Ah pardon vous ne savez pas ce qu’est du routage d’emails. C’est peut être bien ça le problème. Sans vouloir offenser qui que ce soit, un certains nombres de politiques n’y connaissent rien à Internet et se contente de suivre le mouvement. Encore une chose. Si j’ai bien lu, c’est à nous de prouver que nous ne téléchargeons pas mais que c’est notre voisin qui a piraté notre réseau wifi par exemple. Et la présomption d’innocence vous en faites quoi ?

Message aux artistes : Vous croyez vraiment que vous aller le voir tout cet argent récolté. Mais vous vous fourrez le doigt dans l’oeil et bien profond.

La vraie bonne nouvelle du jour qui vient de tomber à l’instant avec un sms de mon boss : Nous sommes lauréats de Paris Entreprendre. Bon bah ça va se fêter jeudi soir ça y’a pas moyen 🙂

Le bonheur c’est comme …

title… un photoblog.

happinessislike.com est en ligne depuis hier soir. L’idée, je l’avais depuis quelques mois déjà. Me manquait juste le temps, l’envie de débuter un nouveau projet et de m’y connaître un peu mieux en photographie (bien que je sois encore loin de tout maîtriser).

Mais ça y est, enfin il est né et je suis heureux. Ca tombe bien c’est un peu le thème de ce photoblog. Réussir (ou pas d’ailleurs), à travers des images, à capter des instants, des émotions, des moments de vie, des choses matérielles ou non, au fil des mes rencontres, de mes soirées, de mes voyages aussi, qui pourraient définir ce qu’est le bonheur.

Le bonheur c’est comme le rire d’un enfant, une cuillère de Nutella, un jour ensoleillé sur Paris, un dimanche sous la couette, un frappuccino vanille, se faire la trilogie du SDA d’une traite, son sourire, flâner au Luxembourg, ne rien faire, ne jamais avoir de retard sur la ligne D, son accent argentin… Autant de définitions et bien d’autres encore que je vais tenter de mettre en images.

Et toi, ton bonheur il ressemble à quoi ?

Vous reprendrez bien un p’tit jaune ?

On pourra tenter de démontrer par a+b que l’âge du capitaine a quelque chose à voir avec la couleur des derniers bonbons d’un paquet, on pourra lancer toutes les théories possibles et imaginables, faire venir les experts es-bonbons du monde entier, une chose est certaine et Lâm avait raison : à la fin c’est toujours les jaunes qui restent. La preuve en image ce soir.

img_2647

Charlie, Barbat et Manga sont dans un bateau

Oui je sais, certaines (et je ne les nommerais pas) aimeraient que ce soit Charlie qui tombe à l’eau et qu’elle se noie et bon débarras parce qu’avec ses manières, ses positions alambiquées sorties d’on ne sait trop où et son ergocentrisme (BBBBB POWAAAA) elle leur a gâché leur soirée. Bah moi non, j’ai pas trouvé 🙂

Bon trêve de galéjades, fin avril, accompagné de Delphine, Céline et Clémence (ouais je sais moi aussi je me dit que j’ai grave de la chance de passer des soirées avec autant de filles), je suis allé au café de la danse pour écouter chanter Charlie. Qui ? Charlie. Ah tu veux dire Charlie Winston ? Non Charlie tout court espèce de $ù**%€**$ !!!! Bon Charlie, c’est une chanteuse française et son truc le plus connu c’est ça : le sapin. Mais elle a aussi d’autres chansons que j’aime bien comme : Menteur, La tête dans les nuages

Bref, rendez vous était fixé à 19h pétantes devant l’Opéra Bastille, la salle étant assez petite et les places non numérotées. Céline attendait déjà quand je suis arrivé à 19h02 (oui je tenais à le préciser c’est pas souvent que j’arrive à l’heure). 5 min, 10 min, 15 minutes plus tard, Delphine et Clémence nous ont rejoint. Direction le concert. Nous attendrons (sous la pluie 10 minutes) Clémence qui, prise d’une envie soudaine de manger, dévalisera la moitié d’un magasin sur le chemin.

Les lumières s’éteignent. C’est la première partie. Un gars entre en scène. Il se prénomme Barcella. A mi chemin entre hip hop, slam, chanson humoristique, il m’a bluffé pendant tout son set. Des textes empreints de nostalgie pour cette chanson dont j’ai oublié le titre, d’amour entre une feuille et un stylo mais le must du must reste quand même La Queue de Poisson (absolument pas autobiographique je tiens à le préciser).

Puis vient le tour de Charlie. C’est vrai qu’elle enchaîne chanson sur chanson, que l’échange avec le public est plus que limité, qu’elle fait son truc et puis basta. Mais bon elle chante bien et le temps de quelques chansons (les trois ou quatre découvertes sur deezer en fait) elle réussit à me faire évader loin, loin, loin, la tête dans les nuages. C’est chouette dans les nuages, on est comme dans d’la crème …

Le lendemain, retour à Bastille où j’avais rendez vous avec ma cousine et son chéri pour dîner. un mois qu’on essayait de se caler cette soirée. Mais ça valait le coup d’attendre vu le restaurant. Le Barbat, rue de Lappe. Un restaurant corse. Déco et ambiance sympa mais beaucoup beaucoup de monde. J’ouvre la carte. Merde j’ai pas pris corse au lycée comment je fait. Je ferme les yeux et je choisis au hasard. Naaaaan je déconne la majorité du menu est traduit en français. Je me laisse tenter par l’agneau au romarin, à l’ail et ses pommes de terres sautées. Arrosé d’un vin rouge qui a bien pris le soleil de la Méditerranée. Un délice. L’attente est longue avant de pouvoir prendre la carte des desserts et on s’impatiente. Mousse de miel, crumble spéculos et figues feront oublier tout cela. Une adresse de plus dans mes restos parisiens favoris.

Changement de décor et de continent le lendemain soir. Direction le pays du soleil levant. J’ai rendez vous avec Céline et Eric à l’Olympia pour les Manga Party Awards. Céline a gentiment pu m’obtenir une place dans l’après midi. Manga Party Awards ? Kézako ? Moi non plus je vous rassure je ne savais pas à quoi m’attendre quand je me suis installé dans un des mythiques fauteuils rouges de cette salle de concert parisienne.

Pour faire simple, c’était une remise de prix organisée en collaboration avec myspace pour élire le meilleur dans chaque catégorie (film, série tv, jeu vidéo, anime, générique tv …), remise entrecoupée de défilés de cosplay, de sets musicaux de groupes de gothic-punk-rock-metal japonais et d’un karaoké final. Autant sur la musique j’ai eu beaucoup de mal à m’accrocher, autant j’ai adoré les deux défilés de cosplay. Je retiendrais surtout ce couple de Princesse Amidala et Anakin dansant sur un medley hallucinant passant du twist au rock et à Mickaël Jackson. Et puis j’ai bien évidemment chanté (hurlé ?) lors du karaoké géant sur les génériques de cat’s eyes (signé signé cat’s eyes), Bioman (te voilà les forces avec toi tu feras la loi toujours tu vaincras), regrettant cependant un trop grand nombre de génériques en version originale. Et moi à part pour commander des sushis, j’y connais rien en japonais :p

The Noisettes à La Boule Noire

Grâce à TriBeCa, j’ai assisté jeudi soir à mon premier concert à la Boule Noire. Et quel concert.
The Noisettes, un trio londonien que j’ai découvert en début de semaine grâce à leur myspace. Et même si mon iMac est assez fidèle niveau son, je dois dire qu’en live, ce groupe déchire encore plus.

Une première partie animée par The Rodeo, du pop folk américain qui passe bien et qui m’a permis de me régler niveau photo pour la tête d’affiche. La salle est assez sombre (normal pour un concert vous allez me dire) et les éclairages pas idéales pour les portraits. Enfin bon, je m’en suis bien sorti je pense.

The Noisettes The Noisettes

30 minutes plus tard, The Rodeo quitte la scène. Je profite du mini entracte pour me faufiler avec Céline au plus près de la scène. Là, bien installé, j’attends avec impatience l’arrivée de Shingai Shoniwa. La musique débute et la panthère black entre en scène.
Une voix à tomber qui résonne dans toute la salle. Et des jambes, des jambes interminables …
D’ailleurs, elle ne met pas de temps à les faire bouger, emmenant avec elles tout son corps, sautant d’un bout à l’autre de la scène, jouant avec le batteur, s’accrochant au plafond …

L’ambiance est survoltée, The Noisettes c’est de l’énergie à l’état brut. Shingai saute alors de la scène et traverse le public pour se retrouver au milieu de la salle pour une chanson. L’ambiance devient alors plus calme mais est de courte durée. Dès son retour sur scène, elle remet le feu à La Boule Noire. Le concert se termine après un rappel sur la reprise de “Children of the revolution”.

Les lumières se rallument. Il me faut quelques minutes pour reprendre mes esprits et comprendre qu’il n’y a plus aucun bruit. Mes oreilles elles ne sont pas de cet avis. Elles jouent encore “Don’t upset the rhythm” et la font résonner dans ma tête. Pour mon plus grand bonheur.

The Noisettes The Noisettes

Mes photos du concert
Les photos de Céline
Les photos de David