Titoff au Splendid

Il y a une deux semaines, grâce à Nanouche, je suis allé voir le nouveau spectacle de Titoff dans le mythique théâtre du Splendid. Je dis mythique parce que c’est ici qu’ont commencé entre autres Thierry Lhermitte, Christian Clavier, Josiane Balasko, Michel Blanc, Gérard Jugnot, Marie Anne Chazel… connus alors sous le nom de troupe du Splendid. C’est ici qu’ils ont joué le Père Noël est une ordure.

Mais ce soir là nous avions rendez vous avec Titoff dans son nouveau spectacle “Déjà de retour“.

Après quelques minutes d’attente dehors pour faire connaissance avec sa productrice, nous entrons dans la salle.

Titoff fait son entrée. Classe, chemise, cravate et costume. Moi qui était resté sur un gars toujours en jean et les cheveux en pétard je suis super surpris. Le monsieur a grandi. Et est devenu papa. Il n’hésite d’ailleurs pas à nous parler de son expérience avec Dora l’exploratrice. Il se pose aussi beaucoup de questions :

– Est-ce que notre cerveau est fait pour recevoir autant d’informations différentes par jour ?

– Est-il nécessaire que les sportifs de haut niveau jouent la comédie dans les pubs ? Avec une énormissime relecture de la pub Kinder Bueno avec Jo-Wilfried Tsonga !

Bref, on rigole bien pendant une heure.

Après le spectacle, nous avons été le rejoindre en coulisses pour une séance informelle de questions/réponses autour d’un verre. Une jolie fin de soirée avec un garçon très agréable, sympa et déconneur, un peu comme dans son spectacle en fait 🙂

Titoff, déjà le retour c’est au théâtre du Splendid jusqu’au 13 octobre et en tournée dans toute la France.

http://www.titoff.fr

Vendredi cinéma : Pulp Fiction (1994)

Jules Winnfield : Ezekiel 25:17. The path of the righteous man is beset on all sides by the inequities of the selfish and the tyranny of evil men. Blessed is he who, in the name of charity and good will, shepherds the weak through the valley of darkness, for he is truly his brother’s keeper and the finder of lost children. And I will strike down upon thee with great vengeance and furious anger those who attempt to poison and destroy my brothers. And you will know my name is the Lord when I lay my vengeance upon you.

Chronique d’un racisme ordinaire

21h. Tu sors du métro et marches tranquillement vers la rue où tu habites dans le 11ème arrondissement de Paris.

Tu entends klaxonner depuis le bout de la rue. Tu entends souvent klaxonner depuis chez toi, c’est à se demander si les automobilistes ont vraiment compris à quoi servait cette fonctionnalité sur une voiture. Bref.

Tu identifies la voiture. A son bord, une femme blanche. Pourquoi elle klaxonne ? Tu ne sauras jamais. Sa voiture est stationnée devant une porte de garage, rien ni personne ne la gêne.

Tu montes les escaliers et entends toujours ce bruit strident de klaxon. Tu pestes contre cette femme qui n’a décidément rien compris. Tu rentres chez toi et va fermer les fenêtres, histoire de ne plus entendre les bruits incessants.

Au moment de fermer, tu captes une conversation. Un homme noir, qui vient du centre d’accueil voisin, s’est approché de la voiture de la femme et lui dit gentiment de se calmer sur le klaxon.

Elle monte littéralement sur ses grands chevaux et lui assène cette phrase : “il est tard, j’ai travaillé MOI”. Et alors ?

Parce que tu as travaillé tard, cela t’autorise à klaxonner pendant 10 minutes dans la rue, pour une raison que toi seule connait. Parce que tu as travaillé tard, cela t’autorise à “emmerder” tout le voisinage. Parce que tu as travaillé tard, cela t’autorise à faire sous entendre à cet homme qu’il ne bosse pas lui. Mais que connais tu de lui, que connais tu de sa vie ? Pourquoi sors tu tes préjugés à deux balles devant lui ? Aurais-tu eu le même comportement devant une autre personne ? Beaucoup de questions pour un fait devenu tellement ordinaire.

El Palenque, restaurant argentin

Depuis le temps que nous devions faire un vrai restaurant argentin à Paris. C’est en allant dîner au restaurant tibétain Lhassa que nous avons découvert El Palenque. Le restaurant était bondé ce soir là. Nous avons pu néanmoins prendre place pour déguster de la vraie viande.

Nous avons commencé ce dîner par des empanadas au fromage et au bœuf.

Puis nous avons commandé une churasco (noix d’entrecôte) pour deux. Accompagnée de salade et de purée de pommes de terre. La viande argentine est à tomber. Tendre. Un véritable délice. Sérieusement.

En dessert, elle a opté pour un gâteau au chocolat tandis que je m’empiffrais d’une banane con dulce de leche !

76,90€ à deux avec un verre compris.

El Palenque

5, Rue de la Montagne Sainte Geneviève

75005 Paris

01.43.54.08.99