Lhassa, restaurant tibétain

Nous étions partis pour nous faire un restaurant argentin ce soir là. Et puis, après deux essais infructueux, nous sommes tombés sur ce restaurant tibétain dans le 5ème arrondissement. Nous n’avons pas regrettés.

Accueillis par une photo du Daïla Lama et des paysages grandioses du Tibet, nous sommes vite installés à notre table. Le menu, en français et en tibétain est tellement varié qu’on a du mal à choisir.

Ce sera néanmoins un classique en entrée : Des momos (raviolis de boeuf) pour deux.

Le plat principal sera composé de raviolis dorés, d’agneau et de deux pains différents : pain frit et pain doré au four. Le tout accompagné de riz. Vraiment succulent.

En dessert, du riz mélangé à du raisin et du yaourt. Nous terminerons ce dîner par un merveilleux thé Chaï.

Que dire d’autre sinon que l’ambiance musicale était douce, le service très chaleureux et les plats délicieux, copieux mais surtout originaux.

64,50€ à deux, vin compris.

Lhassa

13, rue de la Montagne Sainte Geneviève

75005 Paris

Tél : 01 43 26 22 19

La Dolce Italia

Aujourd’hui je vais vous parler de la meilleure trattoria de Paris. Oui oui. De la meilleure trattoria telle que je la conçois, c’est à dire une cuisine et une ambiance comme à la maison, un peu à l’image de ce restaurant découvert en avril dernier à Arpino (Lazio), village de mon grand-père.

La Dolce Italia c’est son nom. Elle est située rue Oberkampf dans le 11ème arrondissement.

Une toute petite façade qui n’est pas facile à repérer. Un petit endroit qui pourrait presque être l’arrière cuisine de ma grand mère. Aux murs, des photos noir et blanc de célébrités italiennes, une affiche de la Dolce Vita et les pasta, toujours.

C’est Luigi, Gigi pour les habitués, qui tient les fourneaux en attendant que Patrizia revienne d’Italie. Mauro l’aide pour le service. Et quel service. Mauro a toujours quelque chose à dire, à raconter, à vous conseiller. L’Italie coule dans ses veines et ça se voit. Luigi, lui, est plus réservé, il se contente de faire sa bonne cuisine.

Nous y avons pour l’heure dîner trois fois et n’avons jamais été déçus. Je ne me souviens plus exactement des plats que nous avons pris mais vous pouvez commander les yeux fermés ou presque. Les raviolis à la viande sauce tomate basilic, les fiochetti au jambon de Parme, les penne panna et speck, le Tiramisu maison, le cappuccino et le limoncello, le chianti, le primitivo… Viva Italia !

La Dolce Italia

110 rue Oberkampf 75011 Paris

Tél. 01 48 06 21 48

ladolceitalia.fr

Chris Marker est mort

“Chris Marker est mort”.

Cette annonce hier matin m’a mis un coup. Et pourtant pour être tout à fait franc, je ne connaissais que très peu l’homme et sa carrière. Sauf qu’il y a environ une dizaine d’années, j’ai vu La Jetée, un court métrage de 28 minutes qu’il a réalisé en 1962. Et que ce film m’a marqué à jamais. Peut-être parce que je suis fan des films post-apocalyptiques, peut-être parce qu’il ne ressemblait à rien de ce que j’avais vu jusqu’à présent (et d’ailleurs il ne ressemble toujours à rien de ce que j’ai vu), peut-être parce que voir Paris subir une troisième guerre mondiale m’a fait réfléchir, peut-être parce que j’aime les idées dont il traite, la mémoire, les souvenirs d’enfance, le temps qui passe…

Je vous laisse avec ce film.

Prague c’était…

Prague c’était :

– Le pont Charles à 8h du matin le dernier jour

– La fête foraine abandonnée

– La Traviata au Statni Opera

– La bière en plein air face à Notre Dame de Tyn

– l’île Kampa

– le goulash dans le château de Prague

– le club de striptease avec mes roommates français

– croiser Pierre Richard près du John Lennon Wall

– Bohemian Bagels

– l’horloge astronomique

– la maison qui danse

– la vue depuis la tour de Petrin

– les sculptures de David Cerny

– la place Venceslas et les rues alentours

– Si te dan miedo las relaciones serias … cásate con un payaso

Prague c’était tout ça. Et bien plus encore. <3

Prague en photos