La dernière fois c’était à La Cigale pour “My friends all died in a plane crash”. Cette fois ci, Cocoon avait choisi la jolie salle du Casino de Paris pour nous présenter leur nouvel opus “Where Oceans End”.
Une magnifique salle toute de rouge vêtue, avec balcons comme à La Cigale. Une atmosphère calme et détendue et un public très varié. Voilà pour l’ambiance.
Et puis un garçon arrive sur la scène et s’installe au piano. De sa douce voix, il entame sa première chanson. Pas mal. Et puis il nous dit qui il est : Chris Garneau. Ah ouais. Je ne l’avais même pas reconnu, moi qui l’ai découvert cette année avec El Radio et Music For Tourists. Pendant 20 bonnes minutes, il nous chantera et jouera ses mélodies, douces, mélancoliques, le genre de mélodies que tu ne te passes pas en boucle si tu es dépressif 🙂 Il remercie le public de l’avoir supporté et disparait derrière le grand rideau rouge.
Quelques minutes plus tard, le rideau se lève et dans la pénombre on aperçoit Mark et Morgane. Comme pour me souhaiter la bienvenue, ils commencent avec Sushi ^^
Avec des jeux de lumières super travaillés, dans une ambiance cosy, Cocoon alterne tubes du premier album et chansons du second. De l’entrainant Chupee qui te donne envie de partir en voyage au merveilleux Hummingbirds en passant par Tell Me (And tonight I hate birds), Mark sait manier la guitare folk avec un certain plaisir et ça se voit.
Plaisir qui se fait ressentir ensuite quand Cocoon entame un cover d’Empire State Of Mind de Jay-Z et Alicia Keys et le célèbre Hey Ya de Outkast. Toute la salle se met à bouger et à chanter sur Comet et une impressionnante version de Vultures, bien loin de l’originale.
Morgane, seule à la guitare, poursuit avec In My Boat, bientôt rejoint par Mark.
Cette douce soirée musicale au Casino de Paris se termine sur la magnifique chanson qu’est Cathedral.
There’s a time to let it grow, there’s a time to let it slow and a time to let it go.