America 2009 : Epilogue

Si je devais résumer ce road trip en un mot ce serait celui là :

SOCIABILITE

C’est la première fois que je rencontre un peuple aussi sociable, aussi ouvert et ça fait plaisir.

Que ce soit en pleine rue à San Francisco, en train de faire la queue dans un fast food de Las Vegas, dans un resto paumé sur le bord d’une route à 45 minutes du Grand Canyon, il y a toujours eu quelqu’un pour me demander comment ça allait, si je passais une bonne journée et entamer la conversation. Je ne parle pas ici des commerçants qui eux y voient un intérêt, non je parle de gens qu’on croise dans la rue ou ailleurs, de gens que l’on n’a jamais vu et que l’on ne connait pas. Ca fait bizarre au début et puis on s’y habitue. Et puis tu atterris à Paris et là plus rien. Individualisme, égoïsme. Tu veux faire comme ceux que tu as rencontré là bas. Arf peine perdue.

A l’heure du web 2.0 et des réseaux sociaux où tout le monde copine avec tout le monde, où tout le monde se follow, où si t’as pas un profil facebook ou un twitter tu es has-been, ça fait plaisir de revenir à l’ancienne mode, de se parler en face à face, peu importe la langue, on arrive toujours à se faire comprendre. Exit la conversation par écran et clavier interposés. Exit le virtuel. Bienvenue dans le réel.

Un réel qui a dépassé de très loin mes attentes. Un pays qui m’a fasciné et me fascine encore quelques semaines après mon retour. Un pays dans lequel j’ai envie de retourner vite, très vite.

Optimismmm

Übergood

America 2009 : Acte 20 ou comment c’est dur de revenir à la vie réelle parfois

Les 11h de vol jusqu’à Francfort sont passés bien plus vite que l’aller jusqu’à Washington qui a pourtant duré moins longtemps. Au programme, télé, dîner, dodo. Ce que veulent les hommes, 17 ans encore, Volt et How I Met Your Mother. Dîner entre temps tout là haut. Dodo 2h à tout casser.
Petit déj avant d’arriver à Francfort.

Escale d’une heure en Allemagne puis décollage pour Paris. Arrivé à 18h20, j’attends ma valise pendant 45 minutes. Sont pas pressés ces français. RER B. Huummm comment je kiffe d’être serré comme une sardine, moi qui pendant trois semaines a eu des espaces géants à perte de vue. Et des gens adorables, polis, courtois et cools. Parce que bon là ce soir, on peut pas dire que le parisien soit franchement agréable et aimable avec la tronche qu’il tire. RER D.

J’arrive enfin chez moi à 20h30. Ça fait tout bizarre de revenir. Je m’étais habitué aux motels et aux restos et à faire mes kilomètres quotidiens.Et là tout d’un coup plus rien, le calme absolu, je n’entends plus parler anglais. Paris me semble bien calme par rapport à L.A ou S.F.

On défait les bagages et on fait sa première lessive. Et oui dur retour à la réalité.

Mais bon, il faut bien rentrer un jour, travailler pour gagner de l’argent et pouvoir repartir là bas. Car c’est sûr. I’ll be back.

You'll be back

America 2009 : Acte 19 ou comment l’Océan Pacifique c’est froid putain

Réveillé par le soleil de Californie vers 8h30. Douche. Petit déj. Il est 10h10. Check out à 11h, il va falloir penser à tout mettre dans la voiture. Journée farniente à la plage. Retour sur le pier de Santa Monica pour les derniers achats vu la veille et écrire les dernières cartes postales.
Je passe par le parking pour enfiler mon short de bain puis file à la plage vers 12h30.

L’océan pacifique est froid. Et plein d’algues à cet endroit. Beuuurk. Une demie heure plus tard, je sors de l’eau et fait bronzette.
Je repars vers le parking pour me changer à nouveau. Je rejoins Third Street pour déjeuner et flâne dans les nombreuses boutiques. Mais là je résiste à la tentation d’Urban Outfitters.

LifeguardMobile

I'm on a plane

Je quitte Santa Monica à 16h pour l’aéroport de Los Angeles. Je rends la voiture, reçoit mon billet et laisse ma valise au contrôle. Il est 17h30, je ne vais pas tarder à passer en boarding zone. Pour faire passer le temps, je fais mes calculs. Un chiffre : 5833,6 km en 18 jours. Pas mal.

America 2009 : Acte 18 ou comment j’ai joué au vieil habitué genre je connais L.A sur le bout des doigts

Avant dernier jour aux USA. Je quitte San Luis Obispo à 9h30 pour rejoindre Santa Monica où je passerais ma dernière nuit. Freeway 101, je m’arrête à Solvang, petit village danois en pleine Californie. Petit déjeuner dans une pâtisserie danoise. Hummmmm !!!!
Puis je passe Santa Barbara et arrive vers 14h à Malibu où je déjeune.

Solvang

Fullness

Les plages sont là, belles, interminables, avec les sauveteurs. Tout y est. Ou presque. Je ne vois pas Pam. Mince alors.
J’arrive à Santa Monica et file tout de suite à Universal City pour un achat de dernière minute. Sur la route qui me ramène vers l’océan, je m’arrête dans un Starbucks pour un Frappuccino vanille, sans doute le dernier ici. La radio passe « Society », extrait de la B.O de « Into The Wild ». La boucle est bouclée.

Petit tour du côté de Venice Beach ensuite pour admirer la marina, marcher dans le sable et prendre en photos les petites baraques des sauveteurs. Je file ensuite vers Santa Monica rejoindre l’auberge de jeunesse pour la nuit.

LifeguardHouse

Carousel

A deux minutes à pied de l’océan, à deux minutes à pied de la rue la plus animée de la ville, vraiment c’est le top cette auberge. Je dîne donc sur Third Street après avoir craqué pour un iPod Touch à l’Apple Store, un tee Abercrombie et un téléphone hamburger (le même que Juno. Oui je sais achat complètement inutile mais indispensable). Mais pourquoi les magasins restent ouvert jusqu’à 23h aussi. Ils poussent vraiment à la consommation. ^^

Je vais faire un tour sur le pier de Santa Monica, la jetée quoi, avec ses pêcheurs et sa fête foraine permanente. Je rentre à l’auberge après avoir goûté une super bonne glace au yaourt et commence à télécharger des applis sur mon iPod.

America 2009 : Acte 17 ou comment la Pacific Coast Highway est sans doute la plus belle route des USA.

Je retarde le plus possible mon départ de San Francisco. Je n’ai vraiment pas envie de quitter cette ville dont je suis tombé amoureux.
Pourtant il le faut. Il est 10h quand je sors du parking pour rejoindre la 101. Bye bye S.F.

J’arrive à Santa Cruz, m’arrête quelques instants pour admirer la plage et le parc d’attractions qui se tient juste devant puis je prends la route en direction de Monterrey, par cette fabuleuse route n°1.
Je déjeune à la marina de Monterrey, face au port et reprends la route vers 14h30.

Little Boat

Chips

Le brouillard est omniprésent aujourd’hui sur la côte. Ca zig zag, la route est escarpée mais elle est splendide. On surplombe vraiment l’océan pacifique. Ca donne envie de voyager de l’autre côté.

Sur un vista point sur lequel je me suis arrêté, je rencontre à nouveau mes amis les écureuils pas du tout sauvages qui viennent faire les curieux devant l’objectif. Je rencontre aussi Marcel le goéland qui n’a pas non plus l’air farouche quand je m’approche de lui.

Marcel

Railway

Je passe devant le château de W.R Hearst et rejoins San Luis Obispo pour la nuit. Avant de dîner, petit détour par le magasin Best Buy. L’iPod Touch me fait les yeux doux. Craquera ? Craquera pas ?