Si je devais résumer ce road trip en un mot ce serait celui là :
SOCIABILITE
C’est la première fois que je rencontre un peuple aussi sociable, aussi ouvert et ça fait plaisir.
Que ce soit en pleine rue à San Francisco, en train de faire la queue dans un fast food de Las Vegas, dans un resto paumé sur le bord d’une route à 45 minutes du Grand Canyon, il y a toujours eu quelqu’un pour me demander comment ça allait, si je passais une bonne journée et entamer la conversation. Je ne parle pas ici des commerçants qui eux y voient un intérêt, non je parle de gens qu’on croise dans la rue ou ailleurs, de gens que l’on n’a jamais vu et que l’on ne connait pas. Ca fait bizarre au début et puis on s’y habitue. Et puis tu atterris à Paris et là plus rien. Individualisme, égoïsme. Tu veux faire comme ceux que tu as rencontré là bas. Arf peine perdue.
A l’heure du web 2.0 et des réseaux sociaux où tout le monde copine avec tout le monde, où tout le monde se follow, où si t’as pas un profil facebook ou un twitter tu es has-been, ça fait plaisir de revenir à l’ancienne mode, de se parler en face à face, peu importe la langue, on arrive toujours à se faire comprendre. Exit la conversation par écran et clavier interposés. Exit le virtuel. Bienvenue dans le réel.
Un réel qui a dépassé de très loin mes attentes. Un pays qui m’a fasciné et me fascine encore quelques semaines après mon retour. Un pays dans lequel j’ai envie de retourner vite, très vite.