Words are flying out like endless rain into a paper cup

Envie de changement. Nouvelle identité bloguesque depuis quelques jours comme ceux qui me suivent auront pu remarquer. Nouvelle identité et nouveau nom de domaine à moi (enfin).

Mais je garde cependant Sushi Deluxe car Sushi Deluxe c’est moi depuis 2004. Plus de quatre ans que je le traîne ce pseudo je vais pas le lâcher comme ça, il fait partie de moi. A ceux qui ne sauraient pas encore pourquoi ce nom, voici une explication toute simple : j’aime le Japon, j’aime les sushis. Et le Deluxe c’est pour la valeur ajoutée, je ne suis pas un simple sushi que l’on trouve dans tous les pseudo japonais parisiens, non je suis un Sushi Deluxe !!!!

Bon je disais donc que je garde Sushi Deluxe mais en temps qu’identité professionnelle. Vous pouvez d’ailleurs retrouver mon portfolio en ligne (en version allégée) à l’adresse suivante : www.sushideluxe.fr.

Oui ok Julien c’est bien mais on connaît déjà Sushi Deluxe. Parle nous de sottolestelle plutôt. C’est bon j’y viens soyez pas si préssés rrroooohhhhh !!!!

Alors sottolestelle. Une leçon de prononciation s’impose, c’est de l’italien. On dit : sotto (sssssoto) le (lé) stelle (stèlé). Allez y redites le j’ai pas bien entendu. La signification maintenant : SOUS LES ETOILES.

Pourquoi ce nom ? oui j’y viens ma parole vous êtes impatients ce soir.

Je me trouvais l’an dernier en week end (un week end avec un pont je ne sais plus lequel) dans la charmante station balnéaire de Saint Brévin les Pins sur ma belle côte atlantique. Là ou j’ai mes petites habitudes : le resto à deux minutes de la plage, le marché avec ses fruits de mer le dimanche, l’autre resto ou je mange la meilleure des banana split, mon footing sur la plage face à l’océan avant de commencer la journée (seul sport que je pratique dans l’année je précise), la vue sur les chantiers de l’atlantique (ou j’ai pu voir le Queen Mary 2 qui n’était qu’un amas de tôles) … Bref.

Je suis allé à l’exposition Sonic Youth Etc. : Sensational Fix (http://flickr.com/photos/sottolestelle/sets/72157606813555078/) qui retraçait le parcours de ce groupe de (punk)rock new yorkais et ses influences avec le monde de l’art. Expo qui avait lieu au Life de Saint Nazaire, dans les anciennes bases sous marines. Au fond de la salle, je me suis retrouvé face à un mur géant. Un mur géant rempli d’affiches de concert, de festival dont une de Nirvana (dont Sonic Youth a été un des influenceurs). Et au milieu (non y’a pas de rivière qui coule et Brad n’est pas là non plus il s’occupe de la marmaille pendant qu’Angelina fait la belle). Et au milieu, mon regard fut attiré par l’affiche d’un festival de rock italien qui répondait au doux nom de Sottolestelle Festival (http://www.ferrarasottolestelle.it/). J’ai trouvé ça trop chou pour un festival de rock.

Et voilà le pourquoi du comment du nom de ce blog.

6 milliards et moi et moi et moi …

Un beau dimanche ensoleillé sur notre chère capitale. Une envie d’aller à la rencontre de l’Autre, des Autres. 6 milliards. 6 milliards et des poussières pour être exact. Le projet de Yann Arthus Bertrand et de Good Planet me tend les bras. Au Grand Palais. Magnifique Grand Palais. Première fois là bas. Immense, hallucinant, fascinant, merveilleux.

Des yourtes installées ça et là tel un village mongol. Dans chacune, environ 30 minutes de film, d’interviews autour de 40 questions dans plus de 45 langues. Des thèmes : le bonheur, la guerre, pardonner, parler, aimer, premiers souvenirs, rêves d’enfants …

6 milliards d’Autres et autant de perceptions différentes de ces thèmes. 6 milliards d’Autres tous fascinants, beaux, attendrissants. Une incroyable rencontre avec le monde dans lequel je vis.
Croiser Yann Arthus Bertrand. Très gentil, disponible, à l’écoute.

Un merveilleux voyage à la découverte de l’Autre. Et de soi même.

Repartir. Toujours avec ce soleil. Heureux d’avoir croiser autant de monde en si peu de temps. Et avec le sentiment d’avoir appris et grandis à leur contact. C’est ça le pouvoir d’une rencontre.

6milliardsdautres.org
goodplanet.org

Bonheur

Un dimanche musical

Il pleut en région parisienne ce dimanche. Il a même neigé pour certains mais pas ici, pas à Maisons-Alfort. Un temps à rester chez soi bien au chaud devant la télé avec un bon thé vert du Maroc.

Oui mais non, pas envie de rester à la maison. En plus j’ai décidé d’aller voir l’expo sur Serge Gainsbourg qui se tient à la cité de la musique. Emmitouflé et parapluie ouvert, j’affronte donc les éléments, pluie et vent glacial, pour rejoindre mon RER aDoré.

En 45 minutes, je suis sur les lieux. Il est 17h. Il n’y a pas trop de monde. Il me reste tout juste une heure pour visiter l’expo. Bien au chaud, c’est au moins ça de gagner.

Au fil des photos, des vidéos et extraits sonores, je découvre les multiples facettes d’un homme que je ne connaissais finalement pas si bien, tant il a mêlé tous les arts à la musique, son art mineur comme il le disait. Une javanaise par ici, une Marseillaise reggae par là, je me retrouve dans la seconde salle qui regroupe pas moins d’une centaine de pochettes de disques et quelques postes multimédia malheureusement tous pris d’assaut.

Un détour par la librairie Harmonia Mundi du musée pour acheter un best of de ce magicien des mots et je sors de la cité à 18h.

Après quelques shoots photo sous la pluie sous la grande halle de la Villette et près du Zénith pas loin, je reprends le métro direction les Champs-Elysées ou m’attends la deuxième partie musicale de la journée : le set de Justice au Virgin.

Pendant deux heures, j’erre à travers les cds, dvds, vinyls du magasin. Je me pose finalement à la librairie au sous sol, un bon livre entre les mains. Je remonte vers 22h. Il y a déjà du monde près de la scène et sur les marches du grand escalier. Je décide de me poster tout là haut. Une vue plongeante sur la table de mixage. Parfait pour apercevoir le duo français.

23h, Justice arrive sur scène et entame direct son set. Propre, rien à dire. Pendant près d’une heure et quart, ils vont enchaîner les tubes, mixant à la perfection. Stress, D.A.N.C.E, Phantom, Genesis… Du pur bonheur. Il termineront en douceur avec Buffalo Springfield et son mythique For what it’s worth.

Il est plus de minuit, je sors du Virgin, shoote les Champs-Elysées en habits de lumière au passage et rentre dans mes pénates.

Mets ton masque à gaz Sokolov
Que tes fermentations anaérobies
Fassent éclater les tubas de ta renommée
Et que les vents irrépressibles
Transforment abscisses et ordonnées
En de sublimes anamorphoses
Serge Gainsbourg – Evguénie Sokolov