Marcello, come here !

C’est comme ça.

A chaque fois que je regarde Gladiator, ça me fait toujours le même effet. A chaque fois que je vois la maison de Maximus, là haut sur la colline, avec ses champs et ses cyprès, j’ai toujours la même envie, celle de partir m’y installer. Une envie, un désir, un rêve qui me suit depuis mon adolescence. L’Italie m’a toujours fasciné et inspiré. Peut être est-ce dû à une partie de mes origines, à mes grands parents maternels qui sont nés et ont vécu là bas, dans ces deux petits villages de montagne entre Rome et Naples avant de venir en France. Peut être parce qu’à chaque fois que j’y suis allé, je m’y suis senti bien, comme chez moi, la dolce vita permanente en quelques sortes.

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Oui mais tu y as été une semaine à chaque fois et pour des vacances ? Certes. C’est ce qu’on me faisait remarquer à propos de Paris aussi quand je disais que je la trouvais magnifique quand je venais y passer une journée en été ou une journée avant noël. Depuis qu’elle est mon quotidien, mon avis n’a pas changé d’un poil. Certes elle a ses défauts mais je la trouve toujours aussi belle, encore plus depuis que je sais l’apprécier à travers l’objectif de mon Réflex.

Alors j’imagine très bien que ce sera le même cas pour l’Italie. Et puis de toute façon, dans n’importe quelle ville, je me sens chez moi. J’ai une très bonne capacité à m’adapter aux villes dans lesquelles je vis. Je ne me fais donc pas de soucis pour ça.

Alors qui sait, peut être qu’un jour, quand je l’aurais décidé, je partirais vivre là bas, dans cette maison en pierre surplombant la colline, avec cette allée bordée de cyprès, avec ces vignes de chianti autour, avec ces champs d’oliviers et de tournesols un peu plus loin, avec ce soleil de Toscane.

Que le bonheur est simple parfois.

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