C’était mon 5ème voyage en Italie. Mais contrairement aux autres, celui ci a eu un goût très particulier. En effet, je suis parti à la découverte des villages de mes grands parents maternels que je n’ai jamais connu.
Arrivé le vendredi soir à Rome, j’ai dormi près de l’aéroport de Fiumicino.
Le samedi matin j’ai récupéré ma voiture de location, une jolie Fiat 500 noire prénommée Francesca (oui j’aime donner des prénoms à mes voitures :p) direction le sud, à 150 kilomètres de Rome, dans la province de Frosinone à l’extrême sud de la région de la Lazio.
Je suis arrivé peu après 12h à Arpino, village de mon grand père.
Teintes chaudes pour les murs des maisons, toits en tuiles. La place du village, avec l’hôtel de ville, le bar des sports et l’église, est le lieu de toutes les rencontres. Les rues sont étroites et pentues, tellement étroites qu’une seule voiture peut circuler (et quand je dis une voiture c’est juste une voiture, c’est limite si on n’est pas obligé de rabattre les rétroviseurs pour passer).
Bref, j’ai passé mon samedi à arpenter ces rues, dans ce village qui a vu naître Cicéron en 106 avant JC !
La vue depuis la chambre d’hôtel était à couper le souffle. Le village au premier plan puis 5, 6 collines en arrière plan dont les contours se dessinaient à mesure que le soleil baissait sur l’horizon. Bonheur.
Le lendemain, je suis monté à Civitavecchia di Arpino, un village fortifié entouré de champs d’oliviers d’où on a une belle vue sur Arpino en contrebas.
Avant de prendre la route pour Roccasecca, le village de ma grand mère situé à une trentaine de kilomètres, j’ai déjeuné dans un restaurant où on ne parlait qu’italien. Problème : je ne parle pas un mot d’italien. Enfin c’est ce que je croyais puisque on a réussi à se comprendre au final et que j’ai eu tout ce que j’avais commandé 🙂
Sur la route, un cinéma abandonné à Fontana di Liri et les montagnes enneigées.
Arrivée à Roccasecca. Changement de décor.
Le vieux village est à flanc de montagne tandis que la partie plus récente s’étend dans la vallée. Roccasecca est beaucoup moins touristique qu’Arpino, beaucoup plus sauvage mais elle possède du charme.
Le parcours classique m’emmena des rues étroites aux ruines d’un ensemble fortifié qui dominait toute la vallée. Là encore la vue était magnifique.
Après avoir passé la nuit à Cassino, être monté jusqu’à Monte Cassino de nuit sous la pluie et avoir croisé un sanglier sur le bord de la route, j’ai terminé mon week-end à déguster du fromage sur le marché de Colle San Magno, à une quinzaine de kilomètres au dessus de Roccasecca avant de reprendre l’avion à Rome.
En résumé : une jolie découverte que ce coin d’Italie un peu perdu entre les deux grandes Rome et Naples, des paysages magnifiques, des montagnes enneigées, des champs d’oliviers à perte de vue, des pâtes, du fromage et du vin à tomber, des gens extrêmement gentils et un retour aux sources qu’il me tarde de refaire.