01/07/09 : 8h30. Dernières vérifications. Valise close depuis hier soir. Passeport, documents de voyage OK. Je tourne la clé. Je ne reverrais mon appart que dans 3 semaines.
8h40 : le RER m’emmène direction CDG. Je me tape un groupe de jeunes qui parlent comme s’ils étaient seuls au monde. Si au moins leur sujet de conversation était intéressant. Arf. Allez c’est pas grave, je n’entendrais plus parler français (enfin banlieusard parisien) dans quelques heures.
9h30 : J’arrive à CDG. Terminal 1. Hall 2. United Airlines Washington D.C Vol UA915. 1h d’attente pour enregistrer mes bagages. Un gars me pose déjà tout un tas de questions. Ca rigole pas. Oui c’est moi qui ai fait mes bagages, chez moi. Non personne n’y a touché depuis, je ne les ai pas quitté des yeux. Qu’est ce que je vais faire aux USA ? Un peu de tourisme et puis poser quelques bombes pourquoi ? 🙂
Embarquement. Porte 51. Fouille. Ouverture du sac à dos. Re questions. Le Boeing 747 est là. Je m’installe près du hublot, comme toujours (je pourrais pas avoir le siège couloir une fois dans ma vie siouplé). Décollage. Bretzels et jus d’orange.
A l’heure où j’écris ces lignes, je viens de finir de déjeuner. J’ai un café de chez starbucks à la main, je lis mon GQ, à 950 km/h et à 33 000 pieds au dessus de l’océan atlantique. La classe américaine en somme.
18h30 : Watching Confessions of a shopaholic in english.
14h00 (Eastern Time) : Atterrissage un peu turbulent. 28°C dans l’air. Passage de la douane à Washington D.C.
15h00 : No free wifi in the airport :(. Hummmmm un starbucks. Frappuccino Vanilla Bean hummmmm.
15h45 : Embarquement. Contrôle du passeport puis réouverture du sac à dos.
16h13 : Décollage prévu. Je n’ai pas tout compris à ce qu’a dit le commandant de bord mais en gros tous les avions à destination de l’ouest des USA ne peuvent pas décoller. On attend dans l’avion.
18h15 : Autorisation de décollage. Ouf.
20h46 (Pacific Time) : Je pose le pieds hors de l’aéroport. Ayéééé je suis à Los Angeles. Direction Budget pour récupérer la voiture avec la navette gratuite. Problème, ma CB ne passe pas pour la caution de $100. WTF ? Obligé d’attendre une heure que mon agence ouvre en France. Appel. Aucun soucis. Le gars me fait enfin les papiers et je prends possession de Rachel, une boîte automatique toute jolie et qui sent bon le neuf.
Freeway. 6 voies de chaque côté. Il est minuit. Je mettrais 2h30 à trouver l’auberge de jeunesse, me perdant sur Rodéo Drive, à Beverly Hills, Santa Monica et Sunset Boulevard. Une jolie blonde américaine (qui venait d’apprendre trois mots de français : baiser, grosse bite, je te veux) m’indique enfin le chemin.
Il est 3h du mat’. Je me douche, je suis exténué. Fondu au noir.