Je les avais loupé à l’Olympia en février dernier. Autant dire que quand j’ai appris qu’ils donnaient un concert dans le cadre des Nuits de Fourvière à Lyon, je ne me suis pas posé beaucoup de questions. Place achetée, billet de train et chambre d’hôtel réservés. J’étais fin prêt pour aller écouter Vampire Weekend dans les meilleures conditions. Et je n’ai pas été déçu.
16h. Je quitte Paris. 2h plus tard, la Part Dieu est en vue. L’hôtel est juste à côté de la gare. La chambre est climatisée. Que demander de plus ? Une douche plus tard, me voici prêt à rejoindre le théâtre gallo-romain de Fourvière où a lieu le concert. Métro. Funiculaire. Sandwich. Bière. Fosse. A 2 mètres de la scène. Bonheur. L’endroit est magnifique, le temps superbe.
21h. The National, groupe que je ne connais que de nom, entre sur scène. Ils resteront une heure et demie. Même si leur musique est sympa, c’est long une heure et demie quand tu attends quelqu’un. Entracte, le temps d’installer et de régler les instruments des new-yorkais.
23h. Le rideau du fond tombe. Le poster géant de la pochette de l’album Contra apparaît. Ils sont lààààà. Pendant une heure, Ezra et ses compères vont enchaîner leurs tubes, du mythique A-Punk au sublime Horchata, du doux I Think Ur A Contra à Walcott, le dernier titre qu’ils joueront, provoquant hystérie collective des jeunes filles et pogo à gogo. Je suis aux anges. Par contre, il y a un truc que je n’ai pas pigé. Je ne sais pas si c’est une tradition aux Nuits de Fourvière mais à la fin les gens dans les gradins balançaient sur scène les petits coussins qui leur avait été fourni, heurtant les instruments, les membres du groupe devant tout faire pour les éviter. Euhhh y’a pas un peu de manque de respect envers l’artiste là ? Sérieux ? Je quitte le théâtre puis rejoins le bus qui me ramène directement à la gare où m’attend mon merveilleux lit.
Grand soleil pour mon réveil pendant que d’autres défilent sous la pluie. Je quitte l’hôtel et rejoins la place Bellecour en métro. Je décide de marcher vu le temps. Cordeliers, Hôtel de ville, Opéra, Fontaine Bartholdi, la presqu’île de Lyon est aisément faisable à pieds en fait. Je me pose quelques instants près de l’amphithéâtre des trois gaules puis marche en direction du vieux Lyon. Je passe devant le musée Gadagne et m’arrête déjeuner dans un bouchon Lyonnais.
Je reprends le funiculaire direction la basilique Notre Dame de Fourvière. Visite insolite pour 5 euros c’est marqué. Let’s go. Nous sommes deux à la faire, John, un texan et moi. La guide est super sympa mais ne parle pas un mot d’anglais. Vous pouvez lui faire la traduction ? Qui moi ? Euuuuhh ? Oui enfin on va essayer !!! Et c’est comme ça que je me suis retrouvé à faire la traduction en anglais à un américain de l’histoire de la basilique de Fourvière. Enfin bon j’ai sauté plein de passages hein 🙂 Nous gravissons une première tour pour admirer la basilique de l’intérieur puis une seconde qui nous emmène directement sur les toits où le vent souffle fort mais où nous dominons tout Lyon. Un spectacle magique.
La chaleur est étouffante. J’ai bien envie de faire une sieste là. L’endroit idéal : le parc de la Tête d’Or. Mauvaise idée. Le vent souffle trop fort, le parc est fermé pour des raisons de sécurité. Grrrrr. Bon bah direction les quais alors où je me fais une petite sieste à l’ombre d’un pont. Je m’arrête ensuite sur les marches de la guillotière, là où nous nous étions retrouvés l’an passé à la fin du safari Lense. Les heures défilent. Je rejoins finalement la Part Dieu toujours à pieds et prends le TGV. Prochain arrêt : Paris.